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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Location:

France

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RFI

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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Language:

French


Episodes
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L'artiste béninois Makef expose ses dessins lumineux à Paris

1/12/2025
L'artiste béninois Makef, contraction de son nom Makoutodé Enagnon Fulbert, a acquis depuis une dizaine d'années une notoriété avec ses séries de dessins au stylo bille noir sur des feuilles blanches au format cahier d'écolier. Des dessins minutieux à la forte intensité lumineuse qui parlent de la vie quotidienne, de spiritualité, parfois de critique sociale. Une partie d'entre eux sont actuellement présentés à la galerie Vallois à Paris jusqu'au 1ᵉʳ février 2025. À lire aussiMarcel Kpoho, artiste béninois: «Tout ce que je fais découle de mes peines d'enfance» À lire aussiAKAA: l’artiste béninois Sanda Amadou relie art, sacré et écologie

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L'écrivaine martiniquaise Marie-Reine de Jaham revient aux origines

1/9/2025
Trente-six ans après La grande Béké, le roman à succès de l’écrivaine Marie-Reine de Jaham qui racontait le parcours, au siècle dernier, d’une descendante de colons français en Martinique, l’autrice, elle-même béké, revient avec la suite de sa saga. Cette fois, elle dresse le portrait de l’arrière-petite-fille, Garance, une femme qui veut s’affranchir de ses origines, dans un livre intitulé L’héritière de la grande Béké, publié chez Caraïbéditions. Sur le site de Caraïbéditions, le roman est présenté comme suit : « Je m’appelle Garance de la Joucquerie et je suis l’arrière-petite-fille d’une femme légendaire qu’on surnommait la grande Béké. Près d’un siècle s’est écoulé depuis qu’elle me lança ce poignant défi : “Quelqu’un devra prendre ma suite, je voudrais que ce soit toi”. La Martinique n’était alors qu’une colonie ployant sous la domination blanche. Année après année, je l’ai vue changer, tenir tête aux anciens maîtres et peu à peu les évincer. Je l’ai vue essuyer la houle des bouleversements mondiaux, et enfin, faire face à l’immense basculement de la décolonisation. Pour sauver son domaine, la grande Béké alla jusqu’à déshériter ses enfants légitimes, faisant de son bâtard le maître de la plantation. Elle avait tout organisé, tout prévu. Tout ? Non. Personne n’aurait pu prévoir ce qui est arrivé. » À lire aussiEntre le romanesque, l’histoire et la créolité, avec le Martiniquais Raphaël Confiant

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«Personne n'y comprend rien»: un film enquête sur les soupçons d'un financement illégal de N. Sarkozy en 2007

1/8/2025
Un ancien chef de l'État et trois ex-ministres assis sur le banc des prévenus. Le tribunal de Paris entame ce mercredi le troisième jour d'audience d'un procès durant plusieurs mois. Il s'agit de celui sur les soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. La campagne a-t-elle été en partie financée illégalement par la Libye de Mouammar Khadafi ? Nicolas Sarkozy est accusé d'avoir passé, fin 2005, un « pacte de corruption » avec le richissime dictateur libyen tombé en 2011, pour qu'il « soutienne » financièrement son accession à l'Élysée. Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt dix ans de prison et 375.000 euros d'amende, ainsi qu'une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu'à 5 ans. Un documentaire, qui sort en salles ce mercredi, reprend le fil de l'enquête des journalistes de Mediapart ayant conduit la justice à se saisir du dossier. Le titre de ce film : Personne n'y comprend rien. Yannick Kergoat, auteur de ce film documentaire, est ce matin l'invité culture de RFI. À lire aussiL'affaire dite «Sarkozy-Kadhafi»: plus de dix ans d'enquête journalistique de Mediapart, un procès et un film

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Cinéma: Koya Kamura questionne la double identité dans «Hiver à Sokcho»

1/6/2025
Quand la rencontre avec un étranger amène une personne à évoluer. C'est l'un des fils du récit du film Hiver à Sokcho qui sort en salles cette semaine en France. Adaptation cinématographique d'un roman à succès, ce film met en scène l'acteur Roshdy Zem dans le rôle d'un dessinateur qui va chercher l'inspiration à Sokcho. Dans cette cité balnéaire de Corée du Sud, il va rencontrer une jeune fille métisse en quête de ses origines. Entretien avec le réalisateur, Koya Kamura.

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Véronique Mortaigne raconte sa passion auriverde son livre «Brésils: Éloge de la déraison»

1/2/2025
Longtemps critique musicale au quotidien Le Monde, la journaliste et écrivaine française, Véronique Mortaigne, a publié récemment, aux éditions Équateurs, un ouvrage intitulé Brésils: Éloge de la déraison. Cette amoureuse du Brésil et grande spécialiste de la musique de ce pays y raconte notamment son séjour à Recife, dans le nord-est du pays, lorsqu'elle y enseignait le français dans les années 70. Le récit est guidé par le hasard et la quête du mystère autour d'une question centrale : qu’est-ce qu'être Brésilien ? En toile de fond de ce livre de près de 400 pages, la musique brésilienne, Louvaçao A Oxum de la chanteuse Maria Bethânia.

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Avec «Marius» de Joël Pommerat, d'anciens détenus embrassent à bras le corps le désir de liberté

1/1/2025
Marius de Marcel Pagnol et ses rêves de liberté, quelle meilleure histoire pour une pièce avec des détenus ! C'est une aventure théâtrale qui a ainsi commencé il y a dix ans dans la prison d'Arles. Joël Pommerat, le metteur en scène, rencontre Jean Ruimi, prisonnier et passionné de théâtre. Le grand metteur en scène est frappé par le désir du détenu de faire du théâtre et se débrouille pour dégager du temps dans son agenda chargé. Ils adaptent ensemble la pièce de Marcel Pagnol avec d'autres prisonniers. Aujourd'hui, toute la troupe est libre et en tournée durant un an. À lire aussiSpectacle: «Cendrillon», le conte au succès qui ne démord pas

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Entre dystopie et burlesque, la série «No Blabla» invente un nouveau genre

12/31/2024
Dans une Afrique du 21ᵉ siècle dystopique et fantasmée, un migrant anonyme, surnommé Blabla, tente de fuir sa condition pour un avenir meilleur. Diffusée gratuitement sur la plateforme TV5 Monde +, la série No Blabla mêle audacieusement science-fiction, thèmes bien actuels et burlesques. Le réalisateur François Bergeron et son co-auteur, le comédien togolais Basile Yawanké qui interprète Blabla, reviennent sur les origines de l'œuvre. Pour voir la série télévisée en replay, cliquez ici. À écouter dans 8 milliards de voisinsSéries africaines : de la production locale à l’engouement mondial ?

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Émilie Tronche, la jeune réalisatrice et sa série animée à succès «Samuel»

12/30/2024
Samuel a dix ans, et ses danses et son journal intime ont été vues par des millions d’internautes dans le monde. Samuel, c’est le titre d’une série animée créée par une jeune Française de moins de 30 ans, Émilie Tronche. Les 21 épisodes courts, d’abord diffusés sur la plateforme internet de la chaîne Arte et ses réseaux sociaux en mars dernier, sont devenus un phénomène de l’année 2024, cumulant 18 millions de vues, tous supports confondus. À écouter aussiSomto Ajuluchukwu, le Nigérian qui met le dessin animé africain à l'honneur

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BD: Inès Léraud raconte l'histoire oubliée du remembrement en France

12/29/2024
Sa bande dessinée sur le scandale écologique et sanitaire des algues vertes en Bretagne s'est vendue à plus de 150 000 exemplaires. Inès Léraud revient en librairie avec un nouveau roman graphique intitulé Champs de bataille : l'histoire enfouie du remembrement publié chez Delcourt. La journaliste et autrice revient sur le grand plan de modernisation agricole qui a bouleversé les paysages et les écosystèmes en France. À lire aussiInès Léraud pour sa BD «Algues vertes, l'histoire interdite»

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Le voyage de Maxime Zecchini, pianiste français et virtuose de la main gauche

12/26/2024
Il a conquis le monde avec les doigts de sa main gauche. Maxime Zecchini, pourtant droitier, est l'un des rares pianistes à briller dans un répertoire dédié à la main gauche. Après avoir voué 15 ans de sa vie à réaliser une anthologie en dix volumes, le globetrotteur français repart, à 45 ans, En voyage ... sur la main gauche. C'est le nom de son 11ᵉ album où il parcourt les cinq continents aux cinq doigts de la main gauche avec, en partie, des créations mondiales dédiées à son honneur.

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Cinéma: la réalisatrice Anne-Sophie Bailly s'illustre avec "Mon Inséparable", son premier film

12/25/2024
Notre invitée culture aujourd'hui est la cinéaste Anne-Sophie Bailly. Dans son premier film, Mon Inséparable, sorti en salles ce mercredi 25 décembre, elle brosse le portrait d’une mère célibataire, Laure Calamy, ébranlée par le désir d’indépendance de son fils, un jeune adulte handicapé. Pour en savoir plus sur ce film, cliquez ici

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Diastème et Alex Beaupain pour la comédie musicale «Joli joli»

12/24/2024
Un écrivain fauché, William Lebghil, tombe amoureux, sans la reconnaître, d'une star de cinéma jouée par la chanteuse Clara Luciani. Des quiproquos vont compliquer leurs retrouvailles, tandis qu'autour d'eux, du producteur de cinéma à la femme de ménage, les personnages vivent toutes les formes d'amour contrariées. Mais toujours en chanson. La comédie musicale « Joli Joli », réalisée par Diastème et mise en musique par Alex Beaupain, assume son côté kitch et rétro. Pour en savoir plus sur la comédie musicale, cliquez ici

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Pour Raoul Peck, «l'ambition d'Ernest Cole était de photographier la condition humaine»

12/23/2024
Rencontre avec le cinéaste haïtien Raoul Peck. Dans son nouveau film, Ernest Cole, photographe, il reconstitue le destin tragique du photographe Ernest Cole, mort dans l’oubli (en 1990) après avoir documenté la barbarie de l’apartheid, en Afrique du Sud (son pays natal) et la ségrégation aux États-Unis. C'est aussi l'errance de ce lanceur d'alerte, obligé de s'exiler après la publication, en 1967, de son ouvrage, que raconte Raoul Peck. RFI ​​​​​​ : Est-ce que vous vous souvenez de la première photo d'Ernest Cole que vous avez vue ? Raoul Peck : Alors, je me souviens des premières photos, c'était il y a très longtemps à Berlin quand j'étudiais. Le combat anti-apartheid commençait et les photos de d'Ernest Cole circulaient beaucoup parce que c'était la première fois qu'on découvrait les horreurs de l'apartheid à niveau d'homme, à hauteur d'homme et de femme, puisqu’il photographiait son monde à lui. Et en 1966, il quitte l'Afrique du Sud. À jamais, il le sait, il part travailler aux États-Unis. Sauf que sa vie aux États-Unis va être beaucoup moins florissante, beaucoup plus triste. Il est vu, perçu comme photographe noir alors qu’il se veut photographe, comme l'une de ses idoles, Cartier-Bresson. Et son ambition à Ernest Cole, c'était aussi de photographier, comme il dit, la condition humaine. Et pour ça, il faut pouvoir bouger. Or, on ne lui a pas permis de bouger. Vous, Raoul Peck, vous vous êtes mis dans la peau, littéralement, pendant des mois, voire des années, d'Ernest Cool. Vous avez plongé au plus intime de son être, y compris quand vous lui faites dire, mais c'est basé sur votre enquête qu'il a voulu à un certain moment se suicider. Quel portrait avez-vous gardé d’Ernest Cole ? C'est un homme en colère ? C'est un homme en colère, mais c'est un homme, comme beaucoup d'hommes et de femmes que j'ai connus en exil, qui sont perturbés, qui sont tiraillés, brisés par l’éloignement de leur pays, qui souffre très souvent. Donc, il est aussi isolé dans cette société. Que vous soyez en France ou aux États-Unis, Raoul Peck, Haïti vous habite un peu comme l'Afrique du Sud habitait Ernest Cole. Quel regard aujourd'hui, en tant que citoyen, mais aussi en tant que cinéaste, vous portez sur les événements récents en Haïti et le chaos dans lequel le pays est tombé ? Ce n'est même pas un regard que je porte, c'est quelque chose que je vis tous les jours. J'ai des conversations tous les jours avec ce qui se passe, avec des amis, des militants, des acteurs de la société civile en Haïti qui se battent depuis plus de sept ans pour trouver un accord politique qui permette au pays de sortir de cette non-constitutionnalité que nous vivons. Nous n'avons pas eu d'élections depuis plus de sept ans et donc la société civile a tenté et avec beaucoup de difficultés à trouver des solutions politiques pour pouvoir sortir de cette passe. Malheureusement, les partenaires qu'on a en face, y compris les États-Unis, je ne peux même pas dire la France, parce que la France est totalement hors-jeu de cette bataille. Il y a beaucoup de paroles, mais très peu de faits, et on ne comprend pas trop l'attitude de soi-disant des amis d'Haïti, comme se prénomment les États-Unis, l'Europe, la France, le Canada, qui ont bien sûr peur d'entrer dans un bourbier, mais qu'ils ont eux-mêmes favorisé pendant de longues années. À écouter aussiRaoul Peck: «Hiérarchiser les races, c’est la racine de tous les génocides»

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Le plasticien kényan Evans Mbugua fait œuvre de réparation

12/22/2024
Le plasticien kényan Evans Mbugua expose actuellement à Paris, à la galerie ART-Z. Célèbre pour ses peintures sur plexiglas, il a révolutionné sa technique en adoptant notamment celle du vitrage. Une façon symbolique de briser et de réparer les histoires de ses personnages ainsi que celle de son pays. Evans Mbugua est l'invité d'Olivier Rogez. RFI : Bonjour Evans Mbugua, vous exposez vos œuvres jusqu’en janvier prochain à la galerie ART-Z d'Olivier Sultan à Paris. On vous connaît pour vos peintures sur plexiglas. Aujourd'hui, ce qu'on constate, c'est que vous avez brisé ces plexiglas pour les reconstituer. Est-ce que vous voulez en faire des vitraux ? Evans Mbugua : Oui, en fait, je travaille avec ce support, le plexiglas, depuis le début dans cet objectif d’atteindre un jour le stade du vitrail. En fait, à un moment, l’un de mes tableaux s’est cassé, littéralement cassé en deux. C’est donc un hasard alors ? Alors, c'était à la fois un hasard, mais cela faisait un moment déjà que je me demandais si je n’allais pas, un jour, couper mes tableaux. Mais je n'osais pas, j'avais peur et je me disais « quel sacrilège ! Ce n’est pas possible ! ». Et là, hop, il y a un tableau qui se casse. Or, je venais de rentrer d’un séjour en Espagne où j’avais pu voir de près un panneau de vitrail qui était en réparation. Et j'avais remarqué qu’en fait, il y avait plusieurs techniques dessus. Il y avait le plomb, comme on le voit sur l’armature des vitraux, il y avait aussi du fil de fer qui venait renforcer et tenir des morceaux ensemble, etc. Et de retour dans mon atelier à Paris, je me suis mis à utiliser du fil de fer pour réparer et pour assembler les différents morceaux des tableaux que j'avais coupés. Et finalement, je me retrouve à la fois avec ma propre technique de vitrail, et je me retrouve aussi à revisiter le Kintsugi qui est l’ancienne technique japonaise de réparation des pots cassés. Et j'ai vraiment aimé toutes ces influences du monde, des cultures, des traditions qui se sont retrouvées dans mon atelier et sur lesquelles je m'en suis appuyé pour composer les tableaux que je présente ici aujourd'hui. Symboliquement et visuellement, on a le sentiment que vous réparez des personnages puisque les personnes que vous avez peintes sont brisées et reconstituées. Est-ce qu’il s’agit symboliquement de réparer. Vous voulez quoi ? Symboliquement, réparer les blessures de ces gens que vous avez peints ? Je suis en quête d'une certaine réparation personnelle qui est liée à une histoire assez récente que j'ai découvert dans ma famille, qui est aussi liée à l'histoire de mon pays du Kenya, qui est liée au colonialisme et à tout le mal que l'être humain a pu faire dans le passé. Je pense que l’on est amené aujourd'hui à devoir revenir sur le passé. Au lieu de cacher certaines informations, au lieu de vouloir nier certaines histoires, je pense que nous avons le devoir collectivement de revoir l'histoire et de l'assumer, parce qu’elle fait partie de notre ADN. Ce que je veux dire, c'est que je me suis rendu compte qu'il y avait certaines choses qui se sont passées dans les années 1950, 1960, 1970, dans l’histoire de mon pays dont on ne parle pas, dont on ne veut pas parler. Et moi, je veux qu'on puisse en parler, que l’on puisse se réparer psychologiquement les uns et les autres. Parce que, plus on avance et plus les générations futures vont nous poser des questions sur les raisons pour lesquelles nous avons caché des choses. Pourquoi n’avons-nous pas assumé des choses ? Et c’est ce travail de reconstruction de nos identités que je nous invite à faire aujourd’hui. ► Vous pouvez regarder le travail du Kényan, Evans Mbugua sur son site personnel : www.evansmbugua.com

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Benjamin Lacombe: créer de nouvelles sensations de lecture avec la collection Papillon Noir

12/19/2024
Papillon Noir, c'est le nom de la nouvelle collection que lancent les éditions Gallimard en cette fin d'année. Des livres graphiques et trois ouvrages pour démarrer. Deux d'entre eux appartiennent au répertoire littéraire. Il s'agit de l'unique roman d'Oscar Wilde : Le portrait de Dorian Gray et de Carmen, de Prosper Mérimée. Le troisième est une création : Les sorcières de Venise. Benjamin Lacombe, à l'origine de cette collection, est notre invité. Benjamin Lacombe est également l'invité de l'émission Littérature sans frontières sur RFI.

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Le mentaliste Viktor Vincent: «J'utilise mes cinq sens pour donner l'illusion d'un sixième»

12/18/2024
Est-il un magicien ou un psychologue ? Viktor Vincent est mentaliste, actuellement en tournée en France et à l'Olympia à Paris pour deux dates (les 22 et 23 décembre). Il bluffe le public avec son nouveau spectacle intitulé Fantastik, un voyage dans le temps, dans la seconde moitié du XIXe siècle.

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Nabil Ayouch: «Avec "Everybody loves Touda", j'ai voulu rendre leur honneur aux cheikhates»

12/17/2024
Une femme peut-elle chanter la liberté et vivre comme elle l'entend dans le Maroc actuel ? Avec son nouveau film Everybody loves Touda qui sort ce mercredi en salles en France, le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch dresse le portrait d'une «cheikha». Une artiste qui chante la « aïta », un chant marocain traditionnel de résistance, au départ chanté par des hommes et depuis la fin du XIXe siècle par des femmes aussi adulées que, depuis peu, méprisées. À lire aussiCannes: «Haut et fort», de Nabil Ayouch, «une arme fabuleuse» pour la jeunesse marocaine

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Zad Moultaka crie la paix avec Samas, le soleil, à l'Institut du monde arabe

12/16/2024
Samas, Crier la paix. C'est le titre de l'exposition de Zad Moultaka qui vient de s'ouvrir à l'Institut du monde arabe. L'installation créée pour le pavillon du Liban à la Biennale de Venise en 2017 n'a jamais été aussi actuelle dans un monde fracturé, spécialement au Moyen-Orient. L'artiste franco-libanais y dénonce la violence dans une œuvre qui se nourrit de l'Antiquité. Le visiteur entre dans l'installation visuelle et sonore. Dans le fond de la salle, un mur brille de mille feux. Il est recouvert de pièces de monnaie anciennes, symbole du veau d'or et de l'idolâtrie. Face à la puissance de l'argent, est érigé un moteur de bombardier qui représente la violence alors que le chant et la musique s'élèvent pour dire l'humanité. Rencontre avec l'artiste. Pour aller plus loin : Samas, Crier la paix à l'Institut du monde arabe

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Le sculpteur Kokou Ferdinand Makouvia au musée de l'histoire et de l'immigration à Paris

12/15/2024
Le Palais de la Porte Dorée à Paris accueille jusqu'au 9 février 2025 une double exposition inédite intitulée Chaque vie est une histoire. Tout le bâtiment monumental, inauguré pour l'exposition coloniale de 1931 et devenu depuis le musée d'art et histoire de l'immigration, est investi par des artistes. Le musée a proposé une carte blanche à treize plasticiens contemporains dont le sculpteur togolais Kokou Ferdinand Makouvia qui nous fait part de sa démarche. Pour aller plus loin : Carte blanche à 13 artistes plasticiens sur le Palais

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Adnan Joubran, oudiste palestinien du Trio Joubran en tournée mondiale pour la paix

12/12/2024
Ambassadeur de la culture palestinienne, le Trio Joubran, virtuose de l’oud, sillonne le monde à travers une musique entre tradition et innovation. Ces trois frères nés à Nazareth ont conquis les plus grandes salles de concert — du Carnegie Hall à l’Olympia, où ils étaient les premiers Palestiniens à se produire en 2013. Pour leur « Vingt printemps », Samir, Wissam et Adnan Joubran revisitent leur répertoire en compagnie d’un ensemble de cordes et de percussion. Ils rajoutent deux nouveaux titres particulièrement engagés pour la cause palestinienne : « Alternative Silence » et « At Dawn ». Rencontre avec Adnan Joubran, 39 ans, lors du concert à la Philharmonie de Paris. À écouter, notre podcast par Guilhem Delteil« Palestiniens » en 5 épisodes

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