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Grand reportage - La preservation des sols, l'exemple de l'Estonie

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RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers toutes cibles à 11h10 TU, 19h40 TU. Et à 03h10 TU du mardi au vendredi. Le samedi et le dimanche à 10h10 TU, Patrick Adam, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.

Location:

Paris, France

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RFI

Description:

RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers toutes cibles à 11h10 TU, 19h40 TU. Et à 03h10 TU du mardi au vendredi. Le samedi et le dimanche à 10h10 TU, Patrick Adam, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.

Language:

French


Episodes
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Les démocrates de Caroline du Nord à l’assaut des électeurs ruraux

11/4/2024
À la veille des élections aux États-Unis, suspense. Trump ou Harris ? 7 des 50 États américains concentrent toute l’attention. Parmi ces États-clés, la Caroline du Nord est le seul à avoir choisi Donald Trump lors de la dernière élection présidentielle. 7 millions d’électeurs y sont enregistrés. 16 grands électeurs briguent les suffrages. Cette année, les démocrates espèrent remporter cet État, notamment grâce à une stratégie : mobiliser les électeurs des campagnes. Sur ces terres conservatrices majoritairement acquises au Parti Républicain et Donald Trump, les idées progressistes des démocrates en heurtent bien sûr, plus d’un. «Les démocrates de Caroline du Nord à l’assaut des électeurs ruraux», un Grand reportage d’Edward Maille.

Duration:00:19:30

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« Le supplément du dimanche » du 3 novembre 2024

11/3/2024
Dans le supplément de ce dimanche, à quelques heures de l’élection présidentielle aux États-Unis, Grand reportage vous fait partager le quotidien des Américains dont le cœur balance entre Kamala Harris et Donald Trump. Tout d'abord, direction le sud, dans la campagne des oubliés de l'Amérique, où les habitants ont le sentiment d'être des laissés-pour-compte. En deuxième partie, nous partons à Détroit dans le Michigan. Onze ans après sa faillite, la ville reprend des couleurs. La campagne des oubliés de l'Amérique Dans quelques jours, les Américains vont arbitrer l'une des campagnes les plus indécises de leur histoire contemporaine. Une nouvelle fois, l'élection présidentielle aux États-Unis va se jouer à quelques centaines de milliers de voix près dans les États-clés, ceux qui basculent d'un camp à l'autre de scrutin en scrutin. Kamala Harris et Donald Trump ont choisi d'y concentrer leurs déplacements et de faire l'impasse sur une autre Amérique : celle des anonymes du sud du pays, des ruraux, des villes moyennes de Louisiane et du Mississippi, dont les habitants ont le sentiment de ne plus exister sur la carte du gouvernement. Ils sont en majorité conservateurs, parfois progressistes, souvent perdus, et tous, bousculés par la hausse des prix, angoissés par l'avenir et laissés-pour-compte. Un Grand reportage de Vincent Souriau et Julien Boileau qui s'entretiennent avec Jacques Allix. Détroit : après le déclin, la Renaissance Au centre de la campagne électorale, la réindustrialisation du pays. Nous voici dans un des États clé du vote du 5 novembre : le Michigan. Où la ville de Détroit, l’héroïne d’une gloire américaine passée, a su retrouver des couleurs. Les images de son déclin ont marqué les esprits : quartiers entiers laissés à l’abandon, rangées de maisons en pleine décrépitude. 11 ans après avoir fait faillite, celle qui fut le berceau de l’industrie automobile semble avoir définitivement tourné la page : les gratte-ciel brillent de 1 000 feux dans le centre-ville, les avenues autrefois sordides ont laissé la place aux commerces branchés et aux hôtels de luxe. Une renaissance qui a un prix, celui de la gentrification, l’arrivée de population aisée dans les quartiers modestes, qui font grimper les prix de l’immobilier. Un Grand reportage d'Anne Verdaguer qui s'entretient avec Jacques Allix.

Duration:00:48:30

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« Le supplément du samedi » du 2 novembre 2024

11/2/2024
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène en Éthiopie. Notre correspondante a recueilli des témoignages de migrants éthiopiens qui ont tenté de traverser illégalement la frontière entre le Yémen et l'Arabie entre 2022 et 2023. Et, en deuxième partie, plongée en 1974 dans le Zaïre de Mobutu, pour commémorer le 50e anniversaire du « combat du siècle ». Du rêve au cauchemar, quand les Éthiopiens tentent le tout pour le tout en Arabie saoudite Des gardes-frontières saoudiens auraient tué des centaines de migrants éthiopiens. Des migrants qui tentaient de traverser illégalement la frontière entre le Yémen et l'Arabie entre mars 2022 et juin 2023. De terribles accusations de Human Rights Watch qui publiait, il y a un peu plus d’un an, une enquête explosive… Face aux preuves fournies par l'ONG, l’Éthiopie a annoncé une enquête conjointe avec les autorités saoudiennes. Rien n’a été rendu public. Et l’indignation finalement a laissé place au silence… La plupart des rescapés ont regagné leur village en Éthiopie. À quoi ressemble leur vie aujourd’hui ? Quel regard portent-ils sur ce qui leur est arrivé ? Seraient-ils prêts à repartir ? Un Grand reportage de Clothilde Hazard qui s'entretient avec Jacques Allix. Ali contre Foreman à Kinshasa : 50 ans après, souvenirs africains du « combat du siècle » C’était, il y a cinquante ans, la capitale congolaise Kinshasa accueillait l’un des plus prestigieux combats de boxe du XXe siècle, le face-à-face Mohamed Ali / George Foreman. Bien que ce combat ait opposé deux Américains et qu’il ait été calé aux horaires du public américain, il a eu un écho mondial et a suscité un considérable engouement sur le continent africain. Sept correspondants de RFI en Afrique ont collecté ces dernières semaines des témoignages qui l’illustrent et qui font revivre ce moment de retrouvailles entre Africains et Afro-américains. Au générique de ce Grand Reportage, Patient Ligodi à Kinshasa, Benoît Alméras à Abidjan, Denise Maheho à Lubumbashi, Victor Cariou à Accra, Matthias Raynal à Casablanca, Yves-Laurent Goma à Libreville et Joseph Kahongo à Kisangani. Au micro, Laurent Correau. Un Grand reportage de Laurent Correau qui s'entretient avec Jacques Allix.

Duration:00:48:30

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La campagne des oubliés de l'Amérique

10/31/2024
Dans quelques jours, les Américains vont arbitrer l'une des campagnes les plus indécises de leur histoire contemporaine. Une nouvelle fois, l'élection présidentielle aux États-Unis va se jouer à quelques centaines de milliers de voix près dans les États-clés, ceux qui basculent d'un camp à l'autre de scrutin en scrutin. Kamala Harris et Donald Trump ont choisi d'y concentrer leurs déplacements et de faire l'impasse sur une autre Amérique : celle des anonymes du sud du pays, des ruraux, des villes moyennes de Louisiane et du Mississippi, dont les habitants ont le sentiment de ne plus exister sur la carte du gouvernement. Ils sont en majorité conservateurs, parfois progressistes, souvent perdus, et tous, bousculés par la hausse des prix, angoissés par l'avenir et laissés-pour-compte. «La campagne des oubliés de l'Amérique», un Grand reportage signé Vincent Souriau et Julien Boileau.

Duration:00:19:28

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Détroit : après le déclin, la Renaissance

10/30/2024
À moins d’une semaine de l’élection aux États-Unis. 4 Grands Reportages vont nous faire partager le quotidien des Américains dont le cœur balance entre Kamala Harris et Donald Trump. Au centre de la campagne électorale, la réindustrialisation du pays. Nous voici dans un des États-clé du vote du 5 novembre : le Michigan. Où la ville de Détroit, l’héroïne d’une gloire américaine passée, a su retrouver des couleurs. Les images de son déclin ont marqué les esprits : quartiers entiers laissés à l’abandon, rangées de maisons en pleine décrépitude. 11 ans après avoir fait faillite, celle qui fut le berceau de l’industrie automobile semble avoir définitivement tourné la page : les gratte-ciel brillent de 1 000 feux dans le centre-ville, les avenues autrefois sordides ont laissé la place aux commerces branchés et aux hôtels de luxe. Une renaissance qui a un prix, celui de la gentrification, l’arrivée de population aisée dans les quartiers modestes, qui font grimper les prix de l’immobilier. «Détroit : après le déclin, la Renaissance», un Grand reportage signé Anne Verdaguer, réalisation : Pauline Leduc.

Duration:00:19:26

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Ali contre Foreman à Kinshasa : 50 ans après, souvenirs africains du « combat du siècle »

10/29/2024
C’était, il y a cinquante ans, la capitale congolaise Kinshasa accueillait l’un des plus prestigieux combats de boxe du XXè siècle, le face-à-face Mohamed Ali / George Foreman. Bien que ce combat ait opposé deux Américains et qu’il ait été calé aux horaires du public américain, il a eu un écho mondial et a suscité un considérable engouement sur le continent africain. Sept correspondants de RFI en Afrique ont collecté ces dernières semaines des témoignages qui l’illustrent et qui font revivre ce moment de retrouvailles entre africains et afro-américains. Ali contre Foreman à Kinshasa : 50 ans après, souvenirs africains du « combat du siècle », un Grand reportage collectif présenté par Laurent Correau. Au générique de ce Grand Reportage, Patient Ligodi à Kinshasa, Benoît Alméras à Abidjan, Denise Maheho à Lubumbashi, Victor Cariou à Accra, Matthias Raynal à Casablanca, Yves-Laurent Goma à Libreville et Joseph Kahongo à Kisangani. Au micro, Laurent Correau.

Duration:00:11:24

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Du rêve au cauchemar, quand les Éthiopiens tentent le tout pour le tout en Arabie Saoudite

10/28/2024
Des garde-frontières saoudiens auraient tué des centaines de migrants éthiopiens. Des migrants qui tentaient de traverser illégalement la frontière entre le Yémen et l'Arabie entre mars 2022 et juin 2023. De terribles accusations de Human Rights Watch qui publiait, il y a un peu plus d’un an, une enquête explosive… Face aux preuves fournies par l'ONG, l’Éthiopie a annoncé une enquête conjointe avec les autorités saoudiennes. Rien n’a été rendu public. Et l’indignation finalement a laissé place au silence… La plupart des rescapés ont regagné leur village en Éthiopie. À quoi ressemble leur vie aujourd’hui ? Quels regards portent-ils sur ce qui leur est arrivé ? Seraient-ils prêts à repartir ? «Du rêve au cauchemar, quand les Éthiopiens tentent le tout pour le tout en Arabie Saoudite», un Grand reportage de Clothilde Hazard.

Duration:00:19:22

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« Le supplément du dimanche » du 27 octobre 2024

10/27/2024
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Argentine sur la trace du plus grand félin d'Amérique, dont le territoire s'amenuise à cause de la déforestation. En deuxième partie, en Sicile, où des milliers d'hectares sont dévorés par les feux de forêt chaque année. Sur la piste des derniers jaguars d’Argentine Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s’ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d’Amérique a perdu 50% du territoire qu’il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d’animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n’importe quelle autre région du monde. Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l’espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd’hui au bord de l’extinction, avec moins de 250 individus. Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Jacques Allix. En Sicile, tout reconstruire après les flammes Dans le sud de l’Europe, l’été s’en est allé et a laissé derrière lui des centaines de milliers d’hectares de terres dévorées par les flammes. Ces dernières semaines, le Portugal a été particulièrement touché. Mais selon les chiffres de l’EFFIS, le Système européen d’information sur les feux de forêt, l’Italie est le pays de l’Union européenne qui compte le plus grand nombre d’incendies chaque année. En moyenne, 290 par an et près du double l’année dernière. Une région est particulièrement touchée et regroupe près de 45% de la superficie réduite en fumée depuis le début de l’année. C’est la Sicile. Comment la vie repart-elle après ces incendies ? Comment habitants et autorités locales tentent de prévenir ces feux, non sans mal ? Un Grand reportage de Cécile Debarge qui s'entretient avec Jacques Allix.

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« Le supplément du samedi » du 26 octobre 2024

10/26/2024
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène en Israël au coeur des affrontements contre le Hamas à Gaza, mais aussi au Liban ; et en deuxième partie, au sommet des Brics qui s'est tenu du 22 au 24 octobre 2024, à Kazan, en Russie. Israël en guerre : l'économie accuse le coup Il y a un peu plus d'un an, l'organisation islamiste Hamas menait une série d'attaques inédites contre des villages proches de la bande de Gaza et un festival de musique en Israël. Bilan : près de 1 200 personnes tuées, et 251 otages dont 101 sont toujours retenus à Gaza, sans que leurs proches sachent s'ils sont encore en vie. L'attaque a déclenché des représailles d'une ampleur jamais vue de la part d'Israël, et dépasse maintenant les 42 000 morts à Gaza (bilan des autorités palestiniennes). Il y a aussi des centaines de victimes au Liban où l'armée israélienne a ouvert un nouveau front, ces dernières semaines. En plus d'une situation humanitaire catastrophique, l'économie palestinienne est à genoux, et le Liban s'enfonce dans la crise. L'économie israélienne, elle, résiste mieux. Mais elle subit de plus en plus les effets de la guerre la plus longue de l'histoire du pays. Un Grand reportage de Justine Fontaine qui s'entretient avec Jacques Allix. Chine-Russie, l’attelage anti-occidental à l’épreuve des sanctions Le sommet des Brics s’ouvre aujourd’hui (22 octobre 2024) dans la ville de Kazan en Russie. BRICS ; historiquement pour Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Depuis janvier ; Iran, Égypte, Éthiopie, Émirats et Arabie saoudite ont rejoint le mouvement. Les BRICS ont des intérêts et des lignes diplomatiques bien loin de converger, certains se proclamant « non alignés ». À Kazan, Pékin comme Moscou veulent profiter de la rencontre pour durcir les messages contre l’occident ; c’est le fer de lance de leur entente affichée. Depuis la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales, les Russes ont dû se rapprocher plus vite que prévu des Chinois. Mais ces intérêts communs ont largement des limites ! Un Grand reportage de Anissa El Jabri qui s'entretient avec Jacques Allix.

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En Sicile, tout reconstruire après les flammes

10/24/2024
Dans le sud de l’Europe, l’été s’en est allé et a laissé derrière lui des centaines de milliers d’hectares de terres dévorées par les flammes. Ces dernières semaines, le Portugal a été particulièrement touché. Mais selon les chiffres de l’EFFIS, le Système européen d’information sur les feux de forêt, l’Italie est le pays de l’Union européenne qui compte le plus grand nombre d’incendies chaque année. En moyenne, 290 par an et près du double l’année dernière. Une région est particulièrement touchée et regroupe près de 45% de la superficie réduite en fumée depuis le début de l’année. C’est la Sicile. Comment la vie repart-elle après ces incendies ? Comment habitants et autorités locales tentent de prévenir ces feux, non sans mal ? « En Sicile, tout reconstruire après les flammes », un Grand Reportage de Cécile Debarge.

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Israël en guerre : l'économie accuse le coup

10/23/2024
Il y a un peu plus d'un an, l'organisation islamiste Hamas menait une série d'attaques inédites contre des villages proches de la bande de Gaza et un festival de musique en Israël. Bilan : près de 1 200 personnes tuées, et 251 otages dont 101 sont toujours retenus à Gaza, sans que leurs proches sachent s'ils sont encore en vie. L'attaque a déclenché des représailles d'une ampleur jamais vue de la part d'Israël, et dépasse maintenant les 42 000 morts à Gaza (bilan des autorités palestiniennes). Il y a aussi des centaines de victimes au Liban où l'armée israélienne a ouvert un nouveau front, ces dernières semaines. En plus d'une situation humanitaire catastrophique, l'économie palestinienne est à genoux, et le Liban s'enfonce dans la crise. L'économie israélienne, elle, résiste mieux. Mais elle subit de plus en plus les effets de la guerre la plus longue de l'histoire du pays. « Israël en guerre : l'économie accuse le coup », un Grand reportage de Justine Fontaine, avec Yaëlle Ifrah.

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Chine-Russie, l’attelage anti-occidental à l’épreuve des sanctions

10/22/2024
Le sommet des Brics s’ouvre aujourd’hui (22 octobre 2024) dans la ville de Kazan en Russie. BRICS ; historiquement pour Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Depuis janvier ; Iran, Égypte, Éthiopie, Émirats et Arabie saoudite ont rejoint le mouvement. Les BRICS ont des intérêts et des lignes diplomatiques bien loin de converger, certains se proclamant « non alignés ». À Kazan, Pékin comme Moscou veulent profiter de la rencontre pour durcir les messages contre l’occident ; c’est le fer de lance de leur entente affichée. Depuis la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales, les Russes ont dû se rapprocher plus vite que prévu des Chinois. Mais ces intérêts communs ont largement des limites ! « Chine-Russie, l’attelage anti-occidental à l’épreuve des sanctions », un Grand reportage d’Anissa El Jabri.

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Sur la piste des derniers jaguars d’Argentine

10/21/2024
Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s’ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du Jaguar. Le plus grand félin d’Amérique a perdu 50% du territoire qu’il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d’animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n’importe quelle autre région du monde. Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l’espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd’hui au bord de l’extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s’armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco. « Ce n’est pas un paysage accueillant » concède Lucero Corrales. A 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l’institut de recherche scientifique national argentin. Nous sommes dans le nord de l’Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètre. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d’Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s’aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l’Impénétrable. L’inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l’un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d’Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s’étendait autrefois jusqu’à la Patagonie. Mis à part l’homme, le jaguar n’a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaine alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l’écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d’oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d’une flore composée de plus de 3400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l’œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d’hectares au cours des 20 dernières années. Lorsque l’on traverse la forêt, le « Monte » comme on l’appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux. La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies.Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d’individus dans la forêt chaqueña.Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire. Pour remonter la trace du Jaguar, Lucero Corrales s’appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et a mesure de ses visites sur le terrain. Samuel Peralta, 15 ans, est l’un de ces collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d’un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar. À notre arrivée sur place, l’empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d’un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant. Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètre du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique. Elle contient 85 photos, qu’elle révisera plus tard, dans l’espoir de voir apparaitre sur l’une d’entre elle le jaguar qui a laissé l’empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la...

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« Le supplément du dimanche » du 20 octobre 2024

10/20/2024
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène au Congo-Brazzaville après les fortes inondations subies en fin d'année 2023. En deuxième partie, direction les îles Féroé, un archipel où les femmes sont en minorité. Face aux inondations, le Congo Brazzaville entre adaptation et résignation Fin 2023, le Congo-Brazzaville a subi les pires inondations de son histoire récente. Les cours d’eau sont sortis de leur lit dans des proportions inédites, provoquant des dégâts considérables : 1,79 million de personnes ont été affectées, un Congolais sur 12 a eu besoin d’une assistance humanitaire. La Likouala, département le plus éloigné de la capitale, fut aussi le plus touché. Les envoyés spéciaux de RFI s’y sont rendus en septembre 2024 avec une équipe de l’Unicef. Un Grand reportage d'Amélie Tulet qui s'entretient avec Jacques Allix. Les îles Féroé, l'archipel qui manque de femmes Nous sommes en plein océan Atlantique-Nord, à 350 kilomètres de la première terre habitée, aux îles Féroé un archipel sous couronne danoise. Le phénomène, il y a quelques années, a été relayé par les médias : l’arrivée massive de femmes originaires d’Asie du Sud-Est et pour cause aux îles Féroé, les femmes sont en forte minorité. La réalité démographique est un petit peu plus complexe, les instances locales s’organisent d’ailleurs pour construire une société plus inclusive et pour convaincre les Féroïennes émigrées de revenir au pays… Un Grand reportage d'Emilien Hofman et de Nicolas Taiana qui s'entretiennent avec Jacques Allix.

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« Le supplément du samedi » du 19 octobre 2024

10/19/2024
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène dans les prisons au Brésil, en première partie, une prison pour mineurs et en deuxième partie, une prison pour femmes. Le point commun de ces établissements : traiter les détenus avec dignité. Au Brésil, une prison pour mineurs fait figure d’exception [1/2] C’est une prison alternative qui traite ses détenus avec dignité. Au Brésil, l’association religieuse pour la protection et l’assistance des condamnés, l’APAC, promeut un système carcéral qui met l’accent sur la dignité et la réinsertion du détenu. Ce genre d’établissement existe depuis plus de cinquante ans au Brésil, et coûte moins cher que les prisons communes, aux conditions insalubres. Ici, pas de gardes armés, et les prisonniers, appelés de « récupérant », ont aussi la charge de la sécurité. Dans ce pays, troisième plus grande population carcérale au monde, avec 832 000 détenus, le système des prisons APAC fait figure d’exception. Plongée dans les prisons APAC de la ville de Frutal, dans le Minas Gérais. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Jacques Allix. Au Brésil, une prison qui traite les femmes avec dignité [2/2] Une prison sans gardes armés, où les détenus assurent la sécurité. Une prison différente, au Brésil, gérée par une association religieuse. Dans le premier volet de cette immersion dans les prisons de l'APAC, nous étions avec les mineurs. Cette fois, direction le Centre pénitencier pour femmes, contrairement au système carcéral commun, les 90 femmes qui purgent leur peine ne portent pas d'uniforme de prisonnier et elles sont appelées par leur nom et par leur matricule. Et les mères peuvent même partager leur cellule avec leur bébé. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Jacques Allix.

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Les îles Féroé, l'archipel qui manque de femme

10/17/2024
Nous sommes en plein océan Atlantique-Nord, à 350 kilomètres de la première terre habitée, aux îles Féroé un archipel sous couronne danoise. Le phénomène, il y a quelques années, a été relayé par les médias : l’arrivée massive de femmes originaires d’Asie du Sud-Est et pour cause aux îles Féroé, les femmes sont en fortes minorités. La réalité démographique est un petit peu plus complexe, les instances locales s’organisent d’ailleurs pour construire une société plus inclusive et pour convaincre les Féroïennes émigrées de revenir au pays… «Les îles Féroé, l'archipel qui manque de femme», un Grand reportage d’Emilien Hofman et de Nicolas Taiana.

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Au Brésil, une prison qui traite les femmes avec dignité [2/2]

10/16/2024
Une prison sans gardes armés, où les détenus assurent la sécurité. Une prison différente, au Brésil, gérée par une association religieuse. Dans le premier volet de cette immersion dans les prisons de l'APAC, nous étions avec les mineurs. Cette fois, direction le Centre pénitencier pour femmes, contrairement au système carcéral commun, les 90 femmes qui purgent leur peine ne portent pas d'uniforme de prisonnier et elles sont appelées par leur nom et par leur matricule. Et les mères peuvent même partager leur cellule avec leur bébé. « Au Brésil, une prison qui traite les femmes avec dignité », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.

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Au Brésil, une prison pour mineurs fait figure d’exception [1/2]

10/15/2024
C’est une prison alternative qui traite ses détenus avec dignité. Au Brésil, l’association religieuse pour la protection et l’assistance des condamnés, l’APAC, promeut un système carcéral qui met l’accent sur la dignité et la réinsertion du détenu. Ce genre d’établissement existe depuis plus de cinquante ans au Brésil, et coûte moins cher que les prisons communes, aux conditions insalubres. Ici, pas de gardes armés, et les prisonniers, appelés de « récupérant », ont aussi la charge de la sécurité. Dans ce pays, troisième plus grande population carcérale au monde, avec 832 000 détenus, le système des prisons APAC fait figure d’exception. Plongée dans les prisons APAC de la ville de Frutal, dans le Minas Gérais. « Au Brésil, une prison pour mineurs fait figure d’exception », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.

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Face au risque de nouvelles inondations, le Congo-Brazzaville entre adaptation et résignation

10/14/2024
Fin 2023, le Congo-Brazzaville a subi les pires inondations de son histoire récente. Les cours d’eau sont sortis de leurs lits dans des proportions inédites, provoquant des dégâts considérables : 1,79 million de personnes ont été affectées, un Congolais sur 12 a eu besoin d’une assistance humanitaire. La Likouala, département le plus éloigné de la capitale, fut aussi le plus touché. Les envoyés spéciaux de RFI s’y sont rendus en septembre 2024 avec une équipe de l’Unicef. Pour rejoindre les rives de l’Oubangui dans le département de la Likouala, au départ de Brazzaville, il faut d’abord rouler sur 800 km jusqu’à Ouesso, à la frontière camerounaise, traverser la rivière Sangha sur le bac, puis emprunter durant six heures une route carrossable de latérite rouge à travers la forêt équatoriale. De Bétou, certains villages sont atteignables par la route. Pour d’autres, c’est la pirogue, comme Ikpengbele, où lors des précédentes inondations, l’eau a tout envahi. « On pouvait sillonner le village en pirogue, raconte Bongo Abdoulaye, son chef. On n’avait pas connu de telles inondations ici depuis 1953. Nos parents ont perdu leur bétail à l’époque. Nous, on a grandi sans connaître ce genre de catastrophe. Puis en 2019, on a connu des grandes inondations et depuis, chaque année, 2020, 2021, 2022, 2023, nous subissons les inondations. Et vu le niveau actuel [en septembre 2024, NDLR] nous sommes sûrs que nous allons encore être inondés cette année. » La dernière fois, les eaux de l’Oubangui ont mis plus d’un mois et demi à se retirer. Durant plusieurs semaines, beaucoup d’habitants n’ont eu d’autre choix que de se réfugier en forêt, comme Jean-Faustin Massimo, ses deux épouses et leurs onze enfants : « On y a passé un mois et vingt jours. Nous avons construit des petites bicoques dans les collines. C’était très douloureux, on n’avait pas de lit, pas de bâches. On était sous la pluie, avec les moustiques, les serpents, les nuisibles, les scorpions... Les enfants dormaient sous la belle étoile, et nous n’avions rien pour les couvrir. » 43 000 élèves privés d’école dans tout le Congo Des enfants privés d’école pendant des semaines. Selon l’Unicef, la scolarité de plus de 43 000 élèves a été interrompue dans tout le Congo pendant les inondations l’an dernier. Sur le plan sanitaire, près de 480 000 habitants dans tout le Congo ont eu besoin d’une aide immédiate pour avoir accès à de l’eau potable, comme dans le quartier Ca mètre de Bétou où la montée des eaux a rendu inutilisable le puits devant lequel se trouve le Dr Hermann Didi Ngossaki, responsable santé à l’Unicef Congo.« Il y a eu de la boue, des matières fécales, des débris qui sont entrés dedans, détaille-t-il. Le temps de réhabiliter, il a fallu distribuer des pastilles de chlore et montrer comment potabiliser l’eau pour éviter au maximum les maladies. » Depuis, le puits a été curé, surélevé. Georges Nikoué, en est désormais le président du comité de gestion. Il se dit marqué par le souvenir de l’eau arrivée au niveau de sa hanche dans sa maison : « J’ai perdu des documents précieux, des livres que m’avaient transmis mon père. »Pour autant, il n’envisage pas de s’installer ailleurs : « C’est là où moi je suis né. Je veux rester. Il faut qu’on lutte contre ces inondations, en canalisant la ville ou le quartier. » Inquiétude à l’approche d’une nouvelle saison des pluies Dans les eaux de l’Oubangui, encore calmes en cette matinée de septembre, des habitants se lavent et font leur lessive. Marème Bemba, animatrice de l’ONG EEA (Eau et assainissement pour l’Afrique) observe pourtant la scène avec inquiétude. « Vous voyez la femme-là ? Elle a l’eau jusqu’à mi-cuisses. Alors qu’il y a trois mois encore, là où elle est, il n’y avait pas d’eau », souligne-t-elle. Un peu plus loin, des bateliers chargent un navire de transport de marchandises sous le regard du chef du port de Bétou : « Malheureusement, on n’a pas d’échelle d’étiage pour mesurer le niveau de l’eau, ici. Il n’y en a...

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« Le supplément du dimanche » du 13 octobre 2024

10/13/2024
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en RDC dans le monde de l'art contemporain. En deuxième partie, nous partons à Cuba où les artistes subissent la dictature tout autant que le reste de la population. L'art contemporain en République Démocratique du Congo : affirmer son identité pour mieux s’exporter En RD Congo, pourquoi l’art contemporain congolais s’impose de plus en plus sur les marchés internationaux. Des artistes comme Freddy Nsimba, Vitshois ou encore Ndolé et Chéri Samba sont aujourd’hui exposés dans les plus galeries les plus prestigieuses du monde… Mais comment expliquer cet essor ? Pour le comprendre, il faut se rendre à l’Académie des Beaux-Arts, où ont été formés la majorité des artistes congolais. L’institution publique fête ses 80 ans et jouit d’une solide réputation à l’échelle mondiale. Après avoir été sous l’influence du pouvoir de Mobutu, l’Académie s’efforce depuis plusieurs décennies de se détacher des stéréotypes d’un art « exotique » ou « africain », pour inventer un langage artistique congolais à part entière. Un Grand reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula qui s'entretient avec Jacques Allix. À Cuba, les artistes en situation critique Cuba traverse, en ce moment, l'une des pires crises économiques et sociales de son histoire. Tout se fait rare : nourriture, essence, biens de consommation et services publics. Le 11 juillet 2021, les manifestations les plus importantes depuis plusieurs décennies ont ébranlé le pays, et ont montré au régime que la population ne lui faisait plus confiance. Les artistes ont été les fers de lance de ce mouvement de contestation, utilisant leur art pour critiquer les travers de la dictature. Mais dans un pays autoritaire où la police du gouvernement traque les dissidents, s'exposer publiquement peut mener droit à la prison. Un Grand reportage de Nicolas Celnik qui s'entretient avec Jacques Allix.

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