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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Location:

France

Networks:

RFI

Description:

Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Language:

French


Episodes
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«Figures»: une fresque monumentale de la Franco-Malgache Malala Andrialavidrazana

11/3/2024
C'est une spectaculaire fresque murale de 60 mètres de long qui est exposée jusqu’au 5 janvier sous la verrière du Palais de Tokyo, à Paris. Cette œuvre, intitulée Figures, est signée de la plasticienne franco-malgache Malala Andrialavidrazana, qui l’a créée spécialement pour cette exposition. L’artiste réagence sur cette fresque le travail de photomontages numériques qu’elle développe depuis une dizaine d’années. Ces photomontages prennent forme au moyen de sources comme des timbres, des billets de banque, des estampes et surtout des cartes géographiques. Pour en savoir plus sur l'exposition Figures, cliquez ici. À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesLes collages cartographiques de Malala Andrialavidrazana façonnent de nouvelles «figures» du monde

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Rencontre avec le chorégraphe et danseur Vinii Revlon, légende du voguing

10/31/2024
Plus qu'une danse, c'est un véritable mouvement né aux États-Unis dans les années 1960. Le voguing, c'est un mélange de poses de magazines en accélérées et dansées, par et pour les personnes queers racisé.e.s. C'est devenu aujourd'hui un phénomène en France. Cette discipline underground a récemment été mise en avant lors des JO 2024 de Paris, grâce au danseur et chorégraphe, Vinii Revlon. À lire aussiJO 2024 : breaking good ?

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Découverte en BD de la «Maison Blanche, en coulisses avec Obama, Trump et Biden» par Karim Lebhour

10/30/2024
Alors que les Américains sont appelés aux urnes lundi 5 novembre pour l'élection présidentielle, une bande dessinée française, publiée chez Delcourt, nous invite à découvrir le lieu de résidence du président : la Maison Blanche. À travers les anecdotes de Jérome Cartilier l'ancien correspondant à Washington de l'Agence France Presse, Karim Lebhour signe le scénario de cette nouvelle bande dessinée Maison Blanche, en coulisses avec Obama, Trump et Biden. À lire aussiKarim Lebhour, ancien journaliste: «L'Éthiopie est un pays à l'identité particulière»

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Théâtre: Mickaël Délis «décortique» sa condition d'homme dans «Le premier sexe»

10/29/2024
L'acteur, auteur et metteur en scène Mickaël Délis joue une pièce autour du sujet de la masculinité. Le spectacle fait salle comble et s'intitule Le premier sexe - ou la grosse arnaque de la virilité, un seul en scène drôle et émouvant et une galerie de personnages pour raconter son parcours de petit garçon, d'adolescent, et enfin d'homme. Mickaël Délis est au micro de RFI. ► Le premier sexe - ou la grosse arnaque de la virilité à voir à la Piccola Scala à Paris,jusqu'au 27 novembre 2024. Le mardi et le mercredi à 19h15. Relâche le 13 novembre, puis reprise en décembre 2024 les lundis à 19h15, le mardi 31/12 à 19H15 et en janvier, février et mars 2025, les mercredis à 21h15, les samedis à 19h et les dimanches à 17h15. À lire aussiThéâtre: «le privilège du grand âge, c'est la liberté», pour le metteur en scène Mohamed El Khatib

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Céleur Jean Hérad, peintre de la souffrance haïtienne

10/28/2024
Céleur Jean Hérard, qui fut d'abord artisan puis l'un des sculpteurs majeurs de la nouvelle École haïtienne, s'est lancé depuis quelques années dans la peinture. Ses tableaux, marqués par la souffrance du corps et de l'esprit, constituent un puissant hommage aux difficultés que traversent ses contemporains en Haïti. Entretien RFI : Bonjour, Céleur Jean Hérard. Vous exposez actuellement vos peintures à la galerie Christophe Person à Paris. Et ce que l'on voit à travers vos tableaux, ce qui est frappant, ce sont les corps en souffrance, les visages et les corps déformés. Avez-vous voulu peindre la souffrance que vit actuellement le peuple haïtien ? Céleur Jean Hérard : Oui, moi, je travaille sur la dépression du peuple haïtien, aussi sur la dépression mondiale de ce qui se passe dans le monde. À partir de là, j'essaie de travailler mes personnages parce que je suis très à l’écoute de ce qui se passe. Moi, je voyage beaucoup dans le monde, ici, en Europe, ou en Amérique, mais il faut dire vraiment qu'en Haïti, la situation est pire. Et franchement, ça impacte mon travail. Diriez-vous que vos peintures visent à guérir cette souffrance ? Oui, c'est vrai, c'est comme une forme de guérison de cette souffrance. Comme vous voyez, dans mon travail, il y a beaucoup de couleurs, beaucoup de formes, et vous avez l'impression que c'est une sorte de revendication pour dire au monde « c'est juste qu'il y a de la souffrance, mais il y a aussi quelque chose d'autre, au-delà de la souffrance ». C’est ce que je voulais réellement mettre en avant pour pousser les êtres humains à prendre conscience [de cette violence, NDLR], pour qu'il y ait une prise de conscience. Pour qu’il y ait une autre réalité et qu'il y ait un monde beaucoup plus équilibré. C'est pour ça que dans mon travail, vous allez voir beaucoup de formes et beaucoup de couleurs. Je cherche un travail d'équilibre pour au moins pousser à cette prise de conscience et j’espère que cela va arriver. J'ai lu dans une interview que vous disiez ne pas vous définir comme un artiste engagé, mais comme un témoin de votre époque. Alors c'est vrai, cette phrase, elle est sortie quand il y a eu des étudiants dans mon atelier — dans lequel on accueille beaucoup d'étudiants… Et souvent, ils essayent de me poser une étiquette d’artiste engagé. Et moi, je ne pense pas que c'est vraiment le terme approprié pour ce que je fais. Moi, je pense que je suis plutôt un témoin de ce qui se passe et du moment actuel. Parce que quand on me qualifie d'artiste engagé, je me dis souvent que cela peut être un peu dangereux. Parfois, il y a des étiquettes un peu extrémistes ou radicales… mais en réalité, on n’est pas toujours engagé, on est souvent juste témoin de ce qui se passe dans le lieu où l’on vit, dans l'espace où l’on est, de la ville, de la terre. Donc, moi, je ne suis qu’un témoin qui essaye de raconter en fonction de ma perspective comment je vois le monde, et surtout, comment je vois la vie en Haïti. Haïti a une grande tradition de peinture. Est-ce que cette tradition vous habite ? Est-ce que vous faites référence à cette tradition dans votre travail ? Je voudrais vous raconter une anecdote. Hier, Christophe Person [le galeriste, NDLR] a organisé un dîner à la galerie avec les collectionneurs. Et à un moment donné, pendant la conversation, on parlait de Basquiat [Jean-Michel Basquiat, peintre américain d'origine haïtienne né aux États-Unis, décédé en 1988, NDLR]. Et des gens ont commencé à revendiquer Basquiat comme peintre haïtien. Moi, je disais qu’il fallait arrêter avec tout ça, car je pense qu'en Haïti, nous avons produit davantage que Basquiat. Peut-être même que nous avons déjà produit cinq Basquiat ! Entre le passé et le présent, nous avons démontré la force de notre créativité. Je pense qu'il faut regarder la peinture haïtienne telle quelle, sans faire référence à une identité venue d’ailleurs pour montrer vraiment la force du travail. Les tableaux de Céleur Jean Hérard sont à découvrir...

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La vie extraordinaire d'Anita Conti, pionnière de la lutte pour la préservation des océans

10/27/2024
Le duo d’artistes Catel Muller, au dessin, et José-Louis Bocquet, au scénario, ont entrepris depuis quelques années de raconter l’histoire de femmes qui ont marqué leur temps et dont le parcours a été invisibilisé à travers une très belle collection de bandes dessinées, intitulée « Les clandestines de l’Histoire », aux éditions Casterman. Cette fois, ils font revivre les exploits d’Anita Conti, surnommée la dame de la mer, dont le livre Racleurs d’océans alertait sur la surpêche dès les années 1950. À écouter dans Jusqu'où va la science ?À l’écoute des océans pour la Fête de la science

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L'écrivain Jean-Pierre Montal est le lauréat du prix des Deux Magots

10/24/2024
Né en 1971, Jean-Pierre Montal est écrivain et éditeur. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Leur chamade (prix Jean-René Huguenin 2023). Son nouveau roman La Face nord, publié aux éditions Séguier, vient d'être récompensé par le prix littéraire des Deux Magots 2024. Un homme rencontre une femme à la sortie d’une séance d’Elle et lui, le chef-d’œuvre de Leo McCarey. Ils se mettent à discuter de leur passion pour ce film. C’est le point de départ d’une histoire d’amour à la fois évidente et intense. Mais elle a soixante-douze ans, et lui, quarante-huit. Peut-on ignorer un tel fossé ? Est-il possible de tout recommencer ? Leur histoire va les plonger dans la spirale du temps et des souvenirs. Le Paris d’aujourd’hui ouvrira un passage vers la Vienne d’autres époques, de l’immédiate après-guerre aux années 1970. Portée par une écriture sensible et ciselée qui traque obsessionnellement le mot de trop, La Face nord explore les frontières indécises de nos vies parallèles, vécues ou rêvées. En conteur virtuose, Jean-Pierre Montal signe un roman d’une beauté troublante où le grain du réel se mêle au flou des sentiments. (Présentation des éditions Séguier)

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Cinéma: avec «Chez les zébus francophones», Nanténaina Lova raconte «la disparition des paysans de la capitale»

10/23/2024
Nanténaina Lova vient de Madagascar, et dans son nouveau film, il retrace la résistance des paysans malgaches face à l'urbanisation. Chez les zébus francophones raconte la lutte d'un village malgache face à la spéculation urbaine. Le film est sorti mercredi 23 octobre en France.

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Denis Péan et ses mélodies universelles du groupe Lo'Jo: «J'invente des sons»

10/22/2024
L'Invité culture de ce mercredi 23 octobre n'est autre que le chanteur Denis Péan, leader du groupe Lo’Jo et auteur de la plupart des chansons de cette formation née il y a un peu plus de 40 ans. Lo’jo a partagé dans sa carrière des projets avec des noms prestigieux comme Archie Sheep, Tony Allen ou Led Zeppelin. Le groupe vient de sortir l’album Feuilles Fauves : 11 titres sublimés par les voix des deux chanteuses, les sœurs Yamina et Nadia Nid-El-Mourid. À lire aussiLo’Jo : musiques guérisseuses et langues oubliées

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Rétrospective Mehdi Qotbi à l'IMA: une peinture lumineuse entre écriture et couleur

10/21/2024
C'est un voyage à travers l'écriture arabe et la couleur auquel nous convie l'Institut du monde arabe dans la rétrospective consacrée à Mehdi Qotbi. L'artiste marocain prend sa source dans les tapis de son enfance et n'a de cesse d'en explorer les motifs. Les lettres arabes dansent et s'entrelacent dans un florilège de couleurs et de rythmes. Une peinture lumineuse. À lire aussiDe l’art moderne et contemporain à Art Basel Paris

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Grand Corps Malade fait revivre la légende de la chanson française avec «Monsieur Aznavour»

10/20/2024
Il n'avait pas les atouts des chanteurs de charme des années 1950, ni le physique, ni la voix. Et pourtant, il est devenu l'un des chanteurs français les plus connus au monde : Charles Aznavour, disparu en 2018, revit sous les traits de l'acteur Tahar Rahim dans le film Monsieur Aznavour qui sort ce mercredi 23 octobre en salles. Le chanteur Grand Corps Malade en signe la réalisation avec Mehdi Idir.

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Le nouvel album d'Yseult, «Mental», est «une bulle d'émotions»

10/17/2024
Yseult, la chanteuse française la plus écoutée dans le monde, devant Aya Nakamura, sort un nouveau disque MENTAL. Un album que l’artiste, toujours très engagée, perçoit comme une renaissance. Celle qui avait livré une interprétation mémorable de My Way lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques 2024 y évoque des émotions fortes sur des musiques très anglo-saxonnes. Retrouvez tous nos contenus sur Yseult sur RFI musique.

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Les corps noirs libérés de Mame-Diarra Niang à la Fondation Henri Cartier-Bresson

10/16/2024
Le corps noir est au cœur des photos de Mame-Diarra Niang exposées à la Fondation Henri Cartier-Bresson. Un corps qu’elle souhaite libérer des assignements qui lui ont été imposés dans l’histoire occidentale. Les images montrent des silhouettes floutées au sein de paysages, des portraits à la limite de l’abstraction, autant de photos glanées sur des écrans et retravaillées par l’artiste. Et c’est la première exposition d’envergure à Paris de la photographe française née à Lyon et déjà très reconnue dans le monde. Elle a montré son travail à Johannesburg et Amsterdam et a participé aux Biennales de Sharjah, Dakar, São Paulo ou encore Berlin. Ses œuvres ont aussi intégré d’importantes collections comme celles du MoMA ou de la Pinakothek der Moderne de Munich. L'exposition est à voir jusqu'au 5 janvier 2025 à la Fondation Henri Cartier-Bresson. À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesÀ Paris Photo, Mame-Diarra Niang nous tend le miroir du flou

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Avec «Sauvages», Claude Barras veut attirer l'attention sur la lutte du peuple Penan de Bornéo

10/15/2024
Traiter de sujets graves avec la poésie de l'animation, et toujours à hauteur d'enfant : c'est le projet du réalisateur suisse Claude Barras. En 2016, il avait ému les spectateurs avec Ma vie de Courgette. Son deuxième long-métrage, Sauvages, en sélection au dernier Festival de Cannes, nous entraîne cette fois dans la forêt de Bornéo en Asie du Sud-Est, où la vie des populations nomades et des animaux est menacée par la déforestation et les intérêts de l'agro-industrie. À lire aussiIndonésie: la production de granulés de chauffage menace la forêt primaire

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Catherine Frot dans «Miséricorde»: Martine «est peut-être le personnage dont je suis le plus proche»

10/14/2024
L’actrice française qui se partage avec bonheur entre comédies populaires et cinéma d’auteur fait, pour la première fois, son apparition dans un film d’Alain Guiraudie. Dans Miséricorde qui sort en salles ce mercredi 16 octobre, elle incarne Martine, la veuve du boulanger du village.

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Exposition du photographe Olivier Jobard: «Notre famille afghane, souvenir d’une vie envolée»

10/13/2024
Il est le lauréat du prix Marc Ladreit de Lacharrière, décerné tous les deux ans par l'Académie des Beaux-Arts à un photographe professionnel. Son travail récompensé s'intitule Notre famille afghane, souvenirs d'une vie envolée. Olivier Jobard a suivi pendant dix ans l'exil de Ghorban jeune mineur afghan arrivé clandestinement en France et devenu français. Après le rapatriement de ses quatre frères et sœurs au moment de la prise de pouvoir des talibans à l'été 2021, il a documenté leur nouvelle vie en France, et est retourné photographier en Afghanistan les anciens lieux de vie de la fratrie pour leur reconstituer une sorte d'album de famille. À lire aussiVisa pour l’image: Ghorban, une histoire d’humanité Pour en aller plus loin : Exposition Notre famille afghane, souvenir d’une vie envolée Olivier Jobard

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Abdellah Taïa nommé pour plusieurs prix littéraires avec «Le Bastion des Larmes»

10/10/2024
Son nouveau roman est en sélection pour plusieurs grands prix littéraires, dont le Goncourt, le Médicis et le Prix Décembre. Intitulé Le Bastion des larmes aux éditions Julliard, le récit se déroule en partie dans la ville de Rabat au Maroc, dont est originaire Abdellah Taïa, et retrace le parcours difficile d'un garçon homosexuel qui prend pour modèle ses six sœurs aînées. Abdellah Taïa est né à Rabat (Maroc) en 1973. Il a publié aux Éditions du Seuil plusieurs romans, traduits dans de nombreuses langues, notamment Une mélancolie arabe, Le Jour du roi (Prix de Flore 2010) et Vivre à ta lumière. Le Bastion des Larmes est son premier livre aux Éditions Julliard. Présentation du roman : « À la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses sœurs, pour liquider l’héritage familial. En lui, c’est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre. À travers lui, les voix du passé résonnent et l’interpellent, dont celle de Najib, son ami et amant de jeunesse au destin tragique, happé par le trafic de drogue et la corruption d’un colonel de l’armée du roi Hassan II. À mesure que Youssef s’enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence, sexuelle, sociale, se paie au prix fort. Frontière ultime de ce roman splendide, Le Bastion des Larmes, nom donné aux remparts de la vieille ville, à l’ombre desquels Youssef a jadis fait une promesse à Najib."Notre passé… notre grande fiction", médite Youssef, tandis qu’il s’apprête à entrer pleinement dans son héritage, celui d’une enfance terrible, d’un amour absolu, aussi, pour ses sœurs magnifiques et sa mère disparue. » (Éditions Julliard)

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Barbara Pravi se fond avec «La Pieva», chanteuse tzigane légendaire

10/3/2024
La chanteuse française Barbara Pravi... Le grand public l’a découverte il y a trois ans grâce à sa chanson « Voilà », qui lui a valu une deuxième place lors du concours de l’Eurovision. Barbara Pravi vient de sortir un deuxième album intitulé La Pieva, dans lequel elle rend hommage à ses racines serbes... Barbara Pravi est l'Invitée culture. ► Barbara Pravi a entamé une tournée européenne le 18 septembre. Ce 3 octobre au soir, elle sera à Bruxelles, avant une série de dates dans toute la France ce mois-ci, puis trois concerts parisiens à la Cigale début novembre prochain.

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Hélène Vincent: «On écrit peu de rôles pour les femmes âgées, ce film d'Ozon est une divine surprise»

10/2/2024
Il est sans doute le plus prolifique des cinéastes français : François Ozon tourne un film par an. Le millésime 2024, en salles dès ce mercredi, s'intitule Quand vient l'automne. Il y met en scène la vieillesse dans toute sa complexité, à travers un personnage de charmante grand-mère interprétée par Hélène Vincent. RFI : Dans Quand vient l'automne, vous incarnez Michelle qui vit à la campagne en Bourgogne et se réjouit de recevoir son petit-fils en vacances. Elle a tout de la mamie gâteau. Comment vous vous la voyez, Michelle ? Oui, vraiment, c'est une grand-mère aimante et son petit-fils est le soleil et la lumière de la fin de sa vie. Elle est extrêmement et douloureusement perturbée lorsque sa fille décide que le petit-fils ne restera pas passer les vacances de novembre avec sa grand-mère parce qu'elle a fait une erreur en cuisinant des champignons et que sa fille en a été très malade. Elle rend sa mère responsable délibérément de cet empoisonnement dans lequel elle n'a pas été loin de perdre la vie. Il y a néanmoins une ambiguïté. Il y a une ambiguïté, mais il n'y a pas de certitude. C'est peut-être volontaire étant donné que la relation entre mère et fille a l'air d'être tout sauf au beau fixe. Mais, en même temps, cela pourrait passer pour une façon de régler le problème une fois pour toutes – et de garder le petit-fils pour elle toute seule – que d'envoyer sa fille ad patres. Mais en fait, c'est totalement une ambiguïté, ce n'est pas du tout une certitude. Et moi, personnellement, je pense que non. Cela vous a amusé de jouer ce personnage ? Oui, ça m'a ému, ça m'a passionné. Elle est tellement complexe. On peut la croire coupable. On peut penser qu'elle est innocente, et cela, jusqu'au bout. Quelle est la nature réelle de son amour pour ce petit-fils, pour sa fille ? Qu'en est-il de ce secret qui rend la relation avec sa fille si violente ? Cela, on l'apprendra tardivement dans le film. C'est un film qui mélange plusieurs genres : il y a une partie thriller, une partie récit intimiste. Il y a un petit côté Georges Simenon... Oui, par la façon de rentrer dans la chair du vivant, comme ça, en province, à la campagne, et de décrire dans en trois quatre phrases un milieu d'où sort un personnage, tout à coup un visage. J'adore Simenon. Il y a aussi une belle chose dans ce film, c'est que Michelle, votre personnage, a une relation très complice, sororale, avec sa meilleure amie Marie-Claude, jouée par Josiane Balasko. Ce type de relations, on ne la voit jamais au cinéma ? Non, on ne prête pas aux femmes âgées la chance d'avoir des amis, de partager des moments doux et une complicité jusqu'au bout. De toute manière, on écrit peu de rôles pour les femmes âgées. C'est une divine surprise que ce film de François qui ouvre comme cela un espace de vie si tardif, c'est magnifique. Et puis, on vous voit enfin dans un grand premier rôle. Vous avez énormément tourné, vous avez une carrière de théâtre, de comédienne, de metteuses en scène. Que des grands premiers rôle... Au cinéma moins, mais quand même, il y a eu, il n'y a pas si longtemps de cela, un film absolument sublime, réalisé par Stéphane Brisé avec Vincent Lindon, qui s'appelait Quelques heures de printemps. Alors de Quelques heures de printemps à Quand vient l'automne, il y a dix ans, à peu près, qui sont passés, mais voilà, je suis toujours là, bien vivante. À lire aussiPour François Ozon, réalisateur de «Mon Crime»: «Le procès est une scène de théâtre»

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Soa Ratsifandrihana, au Festival d'Automne, renoue avec ses origines à travers la danse

10/1/2024
L’artiste franco-malgache Soa Ratsifandrihana s’est entourée dans son dernier spectacle, présenté au Festival d’Automne, Fampitaha, fampita, fampitàna, d’un musicien malgache, une danseuse d’origine haïtienne et d’un performeur martiniquais. Le spectacle interroge le vécu en Europe d’enfants de diverses diasporas. Une pièce entre texte, musique, chant et danse qui va du classique au hip-hop. Un spectacle en tournée jusqu’au mois de mai en France, en Belgique et en Suisse. Cette première semaine d’octobre, la chorégraphe fait escale au Festival actoral à Marseille. Plus d'informations sur le Festival d'Automne ici.

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