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Invité culture
RFI
Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.
Location:
France
Networks:
RFI
Description:
Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.
Language:
French
Episodes
Le Cubain Raul Paz enchante les musiques de son terroir
2/23/2025
Guajiro chic, le paysan chic, c'est le titre du 14ᵉ et nouvel album de Raul Paz. Le plus français de tous les Cubains est rentré dans son pays, il y a quinze ans, après de longues années d'exil. Et il a choisi de vivre à la campagne. C'est dans les régions rurales qu'il a redécouvert le répertoire de musiques paysannes, dont la célèbre « Guajira ». Des musiques qu'il transcende et magnifie dans son nouvel album.
À écouter dans La bande passanteRaul Paz en session live pour son albumVen, ven
Duration:00:04:11
Leïla Slimani clôt sa trilogie romanesque, l'histoire d'une famille au Maroc
2/20/2025
Leïla Slimani, née à Rabat au Maroc, d'une mère franco-algérienne et d'un père marocain, est journaliste et écrivaine. En 2014, elle publie son premier roman aux éditions Gallimard, Dans le jardin de l'ogre. Elle obtient le prix Goncourt en 2016 pour Chanson douce. Depuis 2020, elle est l'auteure de la trilogie du Pays des autres, dont le dernier volume s'intitule J'emporterai le feu.
J'emporterai le feu, publié aux éditions Gallimard, dans la collection Blanche, le 23 janvier 2025.
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Santa, la figure flamboyante de la nouvelle variété française
2/19/2025
La chanteuse française Santa est l’une des nouvelles têtes d’affiche de la variété française. Il y a un peu moins d’une semaine, lors de la 40e édition des Victoires de la Musique (le 14 février) elle était donnée favorite, car nommée dans quatre catégories. Elle a finalement remporté la Victoire du Meilleur album pour son premier disque Recommence-moi, sorti juste avant l'été 2024.
RFI : Y aura-t-il un avant et un après « Victoires de la Musique 2025 » pour vous ?
Santa : Le futur décidera pour moi, mais en tout cas, dans mon cœur, oui. Et cette Victoire marque le tournant d'un joli recommencement.
Cette Victoire de l'Album de l'année, c'est celle que vous espériez le plus, qui était la plus importante pour vous ?
Oui, parce qu'elle salue un album, Recommence-moi. C'est un album qui m'est si cher. Et puis, on ne peut pas faire deux fois un premier album. Il ne fallait pas que je passe à côté de cette Victoire.
Vous êtes apparue lors des Victoires, suspendue dans les airs, la tête en bas. Vous aimez bien ces performances spectaculaires, depuis toujours, quasiment ?
Oui, j'aime le spectacle. J'aime aussi le don de soi, que ce soit corporel, dans le chant, dans l'envie de traverser les cœurs, dans des grandes mises en scène. Et dans mes chansons aussi. Mais j'aime les habiller parce qu'elles sont pudiques.
Et on se souvient de Bruxelles notamment. Suspendue dans les airs. Ça a été toute une entreprise à mettre en place, je suppose…
Oui, mais comme tout. Je m'aperçois que tout est entreprise quand on veut faire des pas de côté et proposer du spectacle. Mais oui, ça a commencé effectivement par un concert à Bruxelles, suspendue à 40 mètres de haut par une grue avec mon piano à queue. Et puis depuis lors, je ne cesse d'essayer d'égayer les gens et de me raconter en chanson et aussi en « Waouh » ! J’adore justement créer l'événement et faire briller un petit peu les yeux des enfants, mais aussi les yeux des enfants qu'il y a en nous.
Et ce « Waouh » comme vous dites, c'est lui qui provoque ce bouche-à-oreille qui est à l'origine du succès ?
Alors ça a commencé par « Popcorn salé » qui s'est partagé de bibliothèque en bibliothèque, de messages en messages. Et c'est ce qui a été la plus grande réjouissance pour moi, c'est de voir que petit à petit, cette chanson grandissait dans le cœur des gens.
Parce qu'au départ, cette chanson, vous l'aviez écrite toute seule dans votre chambre. Vous étiez à 1000 lieues de la proposer. On vous a encouragé à la sortir. Comment ça s'est passé exactement ?
Ce sont mes amis qui m'ont dit : « Il faut absolument que tu sortes cette chanson. Elle va faire du bien aux gens ». Et je pense que c'est cette phrase qui a percuté mon cœur et qui depuis lors, le fait battre à la chamade. C'est une rencontre que de voir des enfants chanter en concert avec leurs parents, leurs grands-parents cette chanson, la reprendre en chœur. C'est le début de cette histoire, de cette carrière, je l'espère.
Les enfants, leurs parents, leurs grands-parents, c'est votre public justement, Il est intergénérationnel et ça aussi, ça fait partie un petit peu de ce qui fait votre marque de fabrique ?
Alors ça, on ne peut pas le calculer. Mais cependant, c'est la plus grande joie que je peux souhaiter à n'importe quelle chanteuse ou chanteur, c'est de ne pas chanter pour une génération, mais justement pour un état d'esprit. Et cet état d'esprit qui est celui des émotions, de l'amour, je le souhaite à toutes les générations.
Vous avez dédié cette Victoire à vos parents, décédés tous les deux. Vous ont-ils beaucoup encouragé dans cette voie ?
Dans ma voie … et dans une voie qui est celle de la liberté, de l'expression, du panache, du verbe et de l'amour. On y revient. Mais toutes ces chansons ont ce lien là que de chanter l'amour. Alors qu'il soit fraternel ou propre, je le souhaite à tout le monde. C'est la quête d'une vie de s'aimer. Mais je pense que c'est le but de ma vie que d'égayer la vôtre.
Et parmi ces chansons...
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Tristan Seguela met en scène un Jamel Debbouze étonnant dans «Mercato»
2/18/2025
Quelles sont les raisons qui poussent un footballer de haut niveau à quitter un club pour un autre ? Un film, qui sort en salles ce mercredi, nous entraîne dans les coulisses du footbusiness. Dans Mercato, l'acteur Jamel Debbouze incarne un agent de joueur qui n'a que sept jours pour réunir une énorme somme d'argent afin de rembourser des mafieux qui l'avaient aidé à boucler un précédent transfert.
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Karim Kal photographie la Kabylie la nuit: «Un espace entre mythe et transgression»
2/17/2025
« Mons Ferratus » est le titre de l’exposition de Karim Kal sur la Kabylie à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris. Mont Ferratus, c’est le nom qu’ont donné les Romains au massif montagneux du nord de l’Algérie, réputé inviolable et qui a résisté aux conquérants. Karim Kal a photographié ainsi les villages accrochés aux crêtes. Il a capté les paysages urbains, la végétation, les sols, dans des photos à la limite de l’abstraction et où la nuit domine. Un beau livre publié aux éditions Xavier Barral accompagne l’exposition du photographe, lauréat cette année du prix Henri Cartier-Bresson.
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Le premier film du cinéaste rwandais Philbert Mbabazi sélectionné au Festival du film de Berlin
2/16/2025
Minimals in a Titanic World est le premier long-métrage du jeune cinéaste rwandais Philbert Mbabazi. Le film a été sélectionné au 75ᵉ Festival international du cinéma de Berlin.
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Célébrer la Saint-Valentin avec «Je t’aime», le nouveau livre de Dominique Marny
2/13/2025
En ce 14 février, fête de la Saint-Valentin, il est question d'amour avec Dominique Marny, autrice d'un beau livre intitulé Je t’aime, publié aux éditions des Saints Pères. À travers de très nombreuses illustrations, des tableaux, des dessins et photos, l'autrice nous propose une promenade littéraire en compagnie de celles et ceux qui ont écrit sur ce sujet, de Victor Hugo à Romain Gary, en passant par William Shakespeare ou encore Françoise Sagan.
« À travers 16 chapitres, Dominique Marny évoque l’amour en Occident. En sa compagnie, le lecteur se promène dans un parc où il découvre des kiosques présentant des textes, des peintures, des sculptures et des photographies, vogue au gré de citations, de poèmes, d’extraits littéraires, de manuscrits, et se remémore des films ou des pièces de théâtre. L'amour en peintures, poèmes, photos, dessins et correspondances amoureuses.
Allant de surprise en surprise, le lecteur s’attarde devant une série de peintures, poèmes, photos, citations, dessins et correspondances amoureuses qui, toutes époques et genres confondus – de l'Antiquité à aujourd’hui -, démontrent combien le sujet a enflammé pléthore de créateurs, aiguisé leurs émotions, leur désir et leur sensualité. Sagan, Marivaux, Cocteau, Colette, Gary, Kessel, Dax, Miller, Nin, Shakespeare, Racine, Maupassant, Baudelaire, Rodin, Klimt, Brassai, Fabbris, Michel Ange, Jansson, Fragonard, Castaner, Munch, etc. » (Présentation des éditions des Saints Pères)
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Le rappeur Youssoupha opère un retour en lumière avec «Amour Suprême»
2/12/2025
Il est considéré comme l'un des paroliers les plus brillants du rap français. À 45 ans, Youssoupha revient avec Amour Suprême, son septième album. En 13 titres, il adresse quelques recommandations bienveillantes aux jeunes générations sans renier pour autant les combats qui l'ont forgé.
RFI : Votre septième album, Amour suprême, vient de sortir. Que symbolise ce titre ?
Youssoupha : Ce titre-là est empreint de spiritualité, d'amour, forcément. Envie d'ouverture, envie de partage. Une certaine forme d'élévation. En tout cas, tout ce qui est émotionnellement fort, émotionnellement engageant, une certaine forme de liberté aussi. Et j'ai trouvé cette tournure-là, parce qu'en fait, c'est spirituel. C'est quelque chose qui va sur mon rap, mais au-delà encore.
Et justement, comment cela se traduit-il dans la musique ?
C'est une certaine facilité à parler de soi, à aborder des thèmes personnels, mais qui touchent le plus grand nombre, en partant vraiment de son parcours à soi. De la remise en cause aussi, l'envie de bien faire, l'envie de faire mieux. D'ailleurs, il y a une chanson qui s'appelle « Faire mieux ». Et une certaine foi aussi. Important de parler de la foi : ce en quoi on croit, les ambitions, les désillusions, les espoirs aussi. C'est ça aussi l'amour suprême.
La Côte d'Ivoire semble être un point central dans votre parcours récent, après des années d'absence. Votre retour au pays paraît plus qu'un simple voyage. Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur vous et sur votre musique ?
C'est une rupture de vie personnelle. Je ne savais pas quel impact ça allait avoir sur ma musique. Au départ, aller me réinstaller en Côte d'Ivoire, c'était surtout pour suivre mon épouse qui avait des projets là-bas. Elle voulait changer de vie, de cadre parce que juste avant, on était en France. Et puis petit à petit, effectivement, vivre au quotidien dans une réalité africaine qui m'a bercée quand j'étais petit -j'ai grandi à Kinshasa-, ça a petit à petit créé une humeur et un rythme de vie différents, des sonorités, un folklore aussi, qui sont en moi, mais qui n'étaient plus dans ma vie domestique. Et forcément, ça a créé une espèce de détachement qui m'a éloigné de l'environnement anxiogène dans lequel je pouvais évoluer parfois en France. Donc, ça a impacté ma musique par la suite.
Vous avez grandi en France, mais la Côte d'Ivoire occupe une place importante dans votre identité. Comment jonglez-vous avec ces héritages ?
En fait, j'ai un héritage africain d'une manière générale. C'est-à-dire qu'effectivement, je vis en Côte d'Ivoire, mais il y a aussi mes origines congolaises, et mes origines sénégalaises par ma mère. Et en fait, au début, je ne savais pas trop comment jongler pour dire la vérité, notamment dans mes années françaises. Parce qu'en fait, quand tu es en France, on te demande un peu de renier de là d'où tu viens, ou alors tu n'es pas français. Et pendant longtemps, ça m'a tenu de manière tendue. C'est-à-dire que je me disais : « Dans ce cas-là, je ne suis pas français parce que je ne veux pas renoncer à mes origines ». Et puis finalement, en repartant vivre en Afrique, en découvrant en plus la Côte d'Ivoire encore un peu plus fort et en entretenant toujours mon identité congolaise et ivoirienne, je me suis rendu compte que je pouvais aussi ajouter mon identité française qui était en fait réelle parce que j'ai passé des années et des années dans ce pays. Donc pour moi, les origines et les identités se complètent. Elles ne s'annulent pas, contrairement à ce qu'on a pu essayer de me faire croire ou de nous faire croire pendant des années. C'est un message aussi que je passe aux gens à qui on dit qu'il faut choisir entre certaines origines ou certaines identités. Non, les identités s'enrichissent entre elles. Elles se complètent et elles ne s'annulent, ni ne se soustraient.
Et quel rôle pensez-vous que la musique joue aujourd'hui dans la construction de cette identité, à la fois en tant qu'artiste et en tant...
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Avec «Peau d'Homme», Léna Breban et Laure Calamy découvrent un autre monde
2/11/2025
La bande dessinée multi-récompensée Peau d'Homme d'Hubert et Zanzim est adaptée au théâtre dans un spectacle musical, mis en scène par Léna Bréban. Dans l'Italie de la Renaissance, la comédienne Laure Calamy interprète une jeune femme, Bianca, qui doit se marier avec un homme dont elle ignore tout. Heureusement, sa marraine lui confie une peau d'homme magique qui lui permet de découvrir incognito le monde de son fiancé. Ce spectacle est au théâtre Montparnasse à Paris jusqu'au 31 mai 2025.
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«Terra Mater», l'ode à la nature de Christina Pluhar avec son Ensemble L'Arpeggiata
2/10/2025
Multi-instrumentiste baroque (luth, harpe, théorbe) et cheffe d'orchestre, Christina Pluhar célèbre cette année ses 60 ans, et les 25 ans de son Ensemble L'Arpeggiata. Connue pour ses improvisations audacieuses qui traversent les époques et les continents, l'Autrichienne vient de sortir un nouvel album, Terra Mater. Rejointe par la mezzo-soprano suédoise, Malena Ernman, mère de l'activiste Greta Thunberg, elle propose un vibrant hommage à la nature qui fusionne en 20 titres sonorités baroques, jazz et chants populaires, de Monteverdi à Nature Boy, chanson rendue célèbre par Nat King Cole. Portrait d'une artiste d'exception.
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Betty Tchomanga renverse le discours dominant dans ses «Histoire(s) décoloniale(s)»
2/9/2025
Betty Tchomanga, chorégraphe et danseuse franco-camerounaise, poursuit son travail autour de l'histoire coloniale. Elle réunit dans sa nouvelle pièce quatre artistes, quatre solos pour raconter l'histoire autrement qu'à travers le discours dominant. Danse, récit et musique s'emmêlent dans ses Histoire(s) décoloniale(s). La pièce créée au Théâtre de la Bastille est en tournée durant deux mois à travers la France.
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Georgia Makhlouf, écrire les femmes du Liban d'hier et d'aujourd'hui
2/6/2025
Georgia Makhlouf est écrivaine, journaliste et critique littéraire. Elle vit entre Paris et Beyrouth et son premier roman, Les Absents, publié en 2014, a remporté le prix Senghor et le prix Ulysse. Elle a ensuite publié Port-au-Prince : aller-retour, en 2019, et publie un nouveau roman, Pays amer, aux éditions des Presses de la Cité.
« Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d’écart.
Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l’abandon. L’ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d’animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d’un admirable talent.
La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l’histoire du Liban du début du XX siècle, et des pays arabes, en particulier de l’Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste.
Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté.
Marie en paiera le prix. Pour Mona, l’histoire reste à écrire.
Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise. » (Présentation des éditions Presses de la Cité).
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«Les Collectionnistes»: à la source d'une révolution artistique
2/6/2025
Notre invitée culture nous entraîne au 19ᵉ siècle, aux prémices du mouvement impressionniste. Dans « Les Collectionnistes » , Christelle Reboul joue Jeanne, l’épouse de Paul Durand-Ruel, grand marchand de tableaux qui fut le premier admirateur (et collectionneur) de Claude Monet. Renoir, Degas, et Pissarro… sous le regard effaré de sa femme. Christelle Reboul alias Jeanne Durand-Ruel est l'invitée d’Elisabeth Lequeret.
► https://www.theatremontparnasse.com/spectacle/les-collectionnistes/
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L'héritage du musicien Pierre Boulez continue de rayonner, selon Laurent Bayle
2/5/2025
Compositeur et chef d'orchestre, pédagogue et polémiste, visionnaire et fondateur de prestigieuses institutions musicales en France, Pierre Boulez a laissé une empreinte durable dans l'univers de la musique. À l'occasion du centenaire de la naissance de ce musicien hors normes, Laurent Bayle, commissaire général de l'année Boulez 2025, publie aux éditions Odile Jacob un livre-témoignage, Pierre Boulez aujourd'hui. Il y explore la vie et l'œuvre de cette figure emblématique de la création contemporaine.
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Le duo Terrenoire, de l'intime au politique, avec leur nouvel album «protégé.e»
2/4/2025
Après un premier album en 2020, Les Forces contraires, les deux frères du duo Terrenoire sont de retour avec un deuxième disque : « protégé.e ». Les quatorze titres intimistes réactualisent la chanson française avec brio, des textes directs pleins de tendresse subliment leurs mélodies faites de textures électroniques et organiques.
À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesTerrenoire, une musique qui rime avec victoire
Duration:00:05:58
Au théâtre, Julie Duclos s'empare de Brecht: «Sous le fascisme, la peur fabrique les rapports»
2/3/2025
Julie Duclos s'empare de la pièce Grand-peur et misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht. Nous sommes en Allemagne à la fin des années 1930, à la veille de la guerre, une période que le dramaturge allemand raconte au travers de l'intime. La pièce nous fait pénétrer dans ces foyers tétanisés par la peur sourde provoquée par la montée du fascisme. Lequel conduira ultimement à la tragédie des camps d'extermination.
Grand-peur et misère du IIIe Reich, mise en scène de Julie Duclos, sera joué à l'Odéon-Théâtre de l’Europe, à Paris, jusqu’au 7 février. Puis, du 13 au 22 février, au Théâtre National Populaire de Villeurbanne et du 27 février au 2 mars au Théâtre du Nord à Lille.
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BD: le travail de Julie Birmant, autrice récompensée en 2024, s'expose à Angoulême
1/30/2025
Cap sur Angoulême, où se tient jusqu'au dimanche 2 février le 52e festival international de la bande dessinée. Au programme, des concerts de dessins, des masterclass d'auteurs, des signatures, mais aussi des expositions. À l'honneur, notamment, cette année, Julie Birmant, qui a reçu le prix Goscinny du meilleur scénariste 2024.
En 2024, elle recevait le prix Goscinny de la meilleure scénariste de bandes dessinées pour le premier tome de sa série Dalí, tome 1 – Avant Gala. Le festival d'Angoulême saluait ainsi la plume éclairée de Julie Birmant et le regard qu’elle porte sur le XXe siècle et l’histoire de l’art moderne.
Avec cette exposition, les festivaliers s’immergeront dans les différentes étapes de son processus créatif. Du matériel qu’elle utilise pour ses recherches – archives sonores, visuelles... – à ses méthodes de travail avec les différents artistes dont elle s’entoure, parmi lesquels Clément Oubrerie ou encore Catherine Meurisse, pour donner vie aux récits qu’elle imagine.
À lire aussiAnouk Ricard, la dessinatrice française, a remporté le grand prix de la BD du festival d'Angoulême
Duration:00:03:38
Paul-Fathi Lacombe, un saxophoniste franco-éthiopien à la Folle Journée de Nantes
1/29/2025
Premier quatuor de saxophones récompensé aux Victoires de la musique classique (Ensemble de l'année en 2020), Ellipsos souffle ses vingt ans avec un huitième album. Dans Symphonic Stories, les quatre virtuoses revisitent quatre œuvres emblématiques - Carmen, Casse-Noisette, West Side Story et Rhapsody in Blue – aux sons lumineux et fougueux de leurs instruments. Rencontre avec le Franco-Éthiopien Paul-Fathi Lacombe au saxophone soprano qui raconte ces histoires symphoniques de l'album à l'occasion des 30 ans de la Folle Journée de Nantes.
Pour en savoir plus surQuatuor Ellipsos, cliquez ici.
À écouter dans Invité CultureLe saxophoniste Laurent Bardainne: «J’ai envie d’écrire de la musique qui rend les gens joyeux surtout»
Duration:00:03:58
Cinéma: «La Pie voleuse» de Robert Guédiguian, vols à contre-cœur sous le soleil de la Méditerranée
1/28/2025
Le nouveau film de Robert Guédiguian, La Pie voleuse, est en salles. Le réalisateur marseillais y aborde les thèmes de la précarité, de la solitude et de l'accès à la culture. Une œuvre à la croisée de ses préoccupations sociales et de son amour pour le soleil et les paysages du Sud-est.
Pour en savoir plus sur ce film, cliquez ici.
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Mounia Orosemane et son exposition «Retour à l’autre»
1/27/2025
Illustrer le lien entre la Martinique dont elle est originaire et le Sénégal qu’elle a découvert lors de sa carrière de mannequin - c’est l’ambition de Mounia Orosemane avec son exposition Retour à l’autre à la galerie Quatorzerohuit à Dakar. À travers une vingtaine de toiles et pour sa première exposition au Sénégal, la peintre abstraite, mondialement connue pour avoir défilé pour les plus grands couturiers, offre sa vision du pays de la Teranga.
Retour à l’autre, exposition de l'artiste Mounia Orosemane, à la galerie Quatorzerohuit à Dakar du 24 janvier au 9 février 2025.
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