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Grand reportage - La preservation des sols, l'exemple de l'Estonie

RFI

RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers toutes cibles à 19h40 TU. Et à 03h10 TU du mardi au vendredi. Le samedi et le dimanche à 09h10 TU, Jacques Allix, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.

Location:

Paris, France

Networks:

RFI

Description:

RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers toutes cibles à 19h40 TU. Et à 03h10 TU du mardi au vendredi. Le samedi et le dimanche à 09h10 TU, Jacques Allix, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.

Language:

French


Episodes
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Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la France

6/5/2025
Grand reportage nous emmène aujourd’hui en Turquie, à la rencontre de ces Français de confession musulmane qui ont choisi de quitter la France. Ils se sont installés à Alanya, station balnéaire du sud du pays, connue pour ses plages de sable banc et son eau cristalline. Et plus précisément dans des résidences francophones dites résidences islamiques. Cette initiative est unique en Turquie. Les résidences ont été conçues de manière à respecter l’éthique islamique, avec une piscine réservée aux femmes, un spa et une salle de sport séparés en fonction du sexe, ou encore un accès direct à la mosquée d’à côté. Sur le papier, tout cela promet de pouvoir vivre sa foi loin des controverses liées à l’islam. Mais sur place, ces Français font face à quelques difficultés… «Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la France», un Grand reportage de Manon Chapelain. (Rediffusion)

Duration:00:19:29

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Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliée

6/4/2025
Des dizaines d’hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d’un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l’arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s’estompent peu à peu. À nouveau, le silence. De notre envoyé spécial en Thaïlande, En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l’extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l’homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d’ethnie malaise (minorité musulmane au sein d’une nation thaïlandaise de 71 millions d’habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l’armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l’arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d’entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d’une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd’hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L’homme, qui avait 27 ans à l’époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s’est tue, lentement. « C’était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s’évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu’il fallait l’amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d’une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l’État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l’ONG Deep South Watch. La mort d’une fillette tuée par balle et celle d’un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l’arrivée prochaine d’un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J’en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J’ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J’aimerais qu’ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l’état d’urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d’être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d’une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l’homme...

Duration:00:19:30

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La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland

6/3/2025
Grand reportage vous emmène aujourd’hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l’Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l’Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l’aurons d’une manière ou d’une autre », a même déclaré Donald Trump, n’excluant pas la force. Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l’Arctique font rêver la Maison Blanche. Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c’est la pêche. Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord. «La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland», un Grand reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. EN IMAGES

Duration:00:19:30

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Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service

6/2/2025
L’océan est menacé. La semaine prochaine, se tiendra à Nice, le sommet de l'ONU, consacré aux mers et aux océans. Dès aujourd’hui, se retrouvent sur cette côte méditerranéenne française : société civile et experts. Durant cette quinzaine, nous vous proposons 4 Grands reportages sur ce qui fait le bleu de notre planète. La mer y monte, de plus en plus vite, et partout. D’ici la fin du siècle, les scientifiques estiment que le niveau des mers pourrait augmenter d’1 mètre à cause du réchauffement climatique. 11% de la population et 14% du PIB mondial pourraient ainsi prendre l’eau. Des centaines de km de digues et de barrières ont été construites. Mais pour faire barrage, d’autres territoires optent plutôt pour des solutions plus naturelles. Exemple en France. «Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service», un Grand reportage de Jeanne Richard.

Duration:00:19:30

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«Le supplément du dimanche» du 1er juin 2025

6/1/2025
Dans le supplément de ce dimanche, une émission aux couleurs des matières premières, du blanc avec le coton du Cameroun, du noir avec le pétrole du Texas. Cameroun, nuages sur l’or blanc Coincée entre le Tchad et le Nigeria, la région de Garoua est le bassin cotonnier du Cameroun… Le coton, introduit à l’époque de la colonisation, fait vivre encore plus de 2 millions de personnes. Il nourrit la région, mais également une partie du pays grâce à une filière très structurée. Le coton profite également aux caisses de l’État : dans le secteur agricole, il est le troisième pourvoyeur de devises après le cacao et la banane. Produire l’or blanc n’est pas pour autant l’assurance de bons revenus. Beaucoup de petits producteurs peinent à joindre les deux bouts et passent leur vie à rembourser certains produits indispensables comme les engrais. Un Grand reportage de Charlotte Cosset qui s'entretient avec Jacques Allix. Texas : énergies vertes au pays de l’or noir « Drill, baby drill », un slogan qui résume toute la politique énergétique de Donald Trump. Forez encore et encore : un choix clair pour l’exploitation du pétrole et du gaz et la multiplication des forages, dans un pays devenu le premier producteur mondial devant l’Arabie saoudite. Avec près de 18 millions de barils par jour. Un discours du président des États-Unis qui résonne au Texas, bien sûr : cet État du sud conservateur est le principal producteur de pétrole et de gaz naturel liquéfié du pays. Mais le Texas, c’est aussi le leader incontestable des énergies vertes aux États-Unis. Une transition ? Pas vraiment, plutôt une addition. Un Grand reportage de Nathanaël Vittrant qui s'entretient avec Jacques Allix.

Duration:00:48:30

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«Le supplément du samedi» du 31 mai 2025

5/31/2025
Dans le supplément de ce samedi, l'Amérique du Sud avec ces Équatoriens qui se battent contre les mines d'or légales ou illégales et le football parisien avec l'émergence d'un second grand club dans la capitale française. Le combat des paysans équatoriens contre les mines d'or En Équateur, petit pays d'Amérique du Sud, l'exploitation illégale de l'or a rapporté aux trafiquants environ 1,3 milliard de dollars ces deux dernières années. Une activité lucrative souvent contrôlée par des mafias. Activité qui détruit l'environnement et provoque bien souvent le mécontentement des communautés paysannes. C'est le cas dans le Choco Andino, à l'ouest de la capitale, Quito. Dans cette réserve de biosphère, les habitants ont réussi à faire interdire les nouvelles concessions minières par référendum. Mais la soif de l'or reste forte. Un Grand reportage de Raphaël Morán qui s'entretient avec Jacques Allix. Paris FC : l'autre pari du football Un petit vent d'air frais commence à souffler sur le football français. Paris aura un second club de foot au plus haut niveau, aux côtés du PSG. Deux grands clubs pour une capitale dans la lignée de Londres, Madrid. Voici le Paris Football Club. Né en 1969, il a connu une histoire contrariée, longtemps dans l'ombre du Paris Saint-Germain. Alors que l’équipe féminine du Paris FC a remporté la Coupe de France, l'équipe masculine vient de vivre cette épopée : la montée en Ligue 1. Le rachat du club par la famille de la cinquième fortune mondiale, Bernard Arnault, laisse entrevoir un futur radieux. Et pour se démarquer du puissant voisin en place, le Paris FC entend miser sur la formation, le temps long, et s’appuyer sur son identité populaire. Un Grand reportage de Victor Missistrano qui s'entretient avec Jacques Allix.

Duration:00:48:30

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Texas : énergies vertes au pays de l’or noir

5/29/2025
« Drill, baby drill », un slogan qui résume toute la politique énergétique de Donald Trump. Forez encore et encore : un choix clair pour l’exploitation du pétrole et du gaz et la multiplication des forages, dans un pays devenu le premier producteur mondial devant l’Arabie saoudite. Avec près de 18 millions de barils par jour. Un discours du président des États-Unis qui résonne au Texas bien sûr : cet État du sud conservateur est le principal producteur de pétrole et de gaz naturel liquéfié du pays. Mais le Texas, c’est aussi le leader incontestable des énergies vertes aux États-Unis. Une transition ? Pas vraiment, plutôt une addition. « Texas : énergies vertes au pays de l’or noir », c’est un grand reportage de Nathanaël Vittrant. À lire aussiÉtats-Unis : « Drill baby drill », une politique qui ne séduit pas tous les Texans

Duration:00:19:30

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Paris FC : l'autre pari du football

5/28/2025
Un petit vent d'air frais commence à souffler sur le football français. Paris aura un second club de foot au plus haut niveau, aux côtés du PSG. 2 grands clubs pour une capitale dans la lignée de Londres, Madrid, Barcelone ou Milan. Voici le Paris Football Club. Né en 1969, il a connu une histoire contrariée, longtemps dans l'ombre du Paris Saint-Germain. Alors que l’équipe féminine du Paris FC a remporté la Coupe de France, l'équipe masculine vient de vivre cette épopée : la montée en Ligue 1. Le rachat du club par la famille de la cinquième fortune mondiale, Bernard Arnault, laisse entrevoir un futur radieux. Et pour se démarquer du puissant voisin en place, le Paris FC entend miser sur la formation, le temps long, et s’appuyer sur son identité populaire. «Paris FC : l'autre pari du football», un Grand reportage de Victor Missistrano.

Duration:00:19:30

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Cameroun, nuages sur l’or blanc

5/27/2025
Coincée entre le Tchad et le Nigeria, la région de Garoua est le bassin cotonnier du Cameroun… Le coton, introduit à l’époque de la colonisation, fait vivre encore plus de 2 millions de personnes. Il nourrit la région mais également une partie du pays grâce à une filière très structurée… Le coton profite également aux caisses de l’État : dans le secteur agricole, il est le 3è pourvoyeur de devises après le cacao et la banane. Produire l’or blanc n’est pas pour autant l’assurance de bons revenus… Beaucoup de petits producteurs peinent à joindre les deux bouts et passent leur vie à rembourser certains produits indispensables comme les engrais… «Cameroun, nuages sur l’or blanc», un Grand reportage de Charlotte Cosset.

Duration:00:19:30

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Le combat des paysans équatoriens contre les mines d'or

5/26/2025
En Équateur, petit pays d'Amérique du Sud, l'exploitation illégale de l'or a rapporté aux trafiquants environ 1 milliard 300 millions de dollars, ces deux dernières années. Une activité lucrative souvent contrôlée par des mafias. Activité qui détruit l'environnement et provoque bien souvent le mécontentement des communautés paysannes. C'est le cas dans le Choco Andino, à l'ouest de la capitale, Quito. Dans cette réserve de biosphère, les habitants ont réussi à faire interdire les nouvelles concessions minières par référendum. Mais la soif de l'or reste forte. «Le combat des paysans équatoriens contre les mines d'or», un Grand reportage de Raphaël Morán.

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«Le supplément du dimanche» du 25 mai 2025

5/25/2025
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de l'Europe. Chaque jour, la Russie est à l'offensive contre l'Ukraine. Missiles, drones, artillerie, le nombre des victimes, le plus souvent des civils, ne cesse d'augmenter et pour l'Europe, le risque d'une extension du conflit au-delà de l'Ukraine est très prégnant. L'Estonie est déjà en position défensive, mais pour s'armer, il faut de l'argent, la part du PIB réservée à l'armement va donc passer de 3 à 5%. En seconde partie, direction le Cameroun, à Buea, dans l'ouest du pays non loin de la zone côtière, dans l'une des 2 régions anglophones. Buea tangente la zone chaude du conflit séparatiste. Estonie : la Défense à tout prix C’est une ex-République de l’URSS située au nord de l’Europe : l’Estonie, l’un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d’aller encore plus loin. Dès l’année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C’est d’après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l’allié américain. Un Grand Reportage de Nicolas Feldmann qui s'entretient avec Jacques Allix. Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l’indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s’est dilué en diverses zones d’insécurité. Les civils restant les premières victimes. L’impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones. En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s’est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d’accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d’économie. Un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck. Entretien avec Jacques Allix.

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«Le supplément du samedi» du 24 mai 2025

5/24/2025
Dans le supplément de ce samedi, en première partie, nous partons en Chine avec son milliard trois cent millions d'habitants, tente en effet de prendre un virage majeur depuis plusieurs années, celui de la relance de la natalité. Face aux 9 millions et demi de bébés seulement en 2024, un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire de Chine, l'État multiplie les incitations mais les jeunes ont plutôt d'autres projets... En deuxième partie, une page nature et culture dans le parc de la Lopé, un des plus beaux parcs naturels du pays qui recèle une part d'histoire, ou plutôt de la préhistoire du Gabon. Avec peu de moyens, les gardes du parc tentent de préserver et développer ce patrimoine. Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L’enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd’hui, l’inverse est presque de mise : l’État s’inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n’a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s’interrogent. Un Grand reportage de Clea Broadhurst et Chi Xiangyuan. Entretien avec Jacques Allix. Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d’une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d’être classé à l’UNESCO depuis 2007. Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l’intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué. Un Grand reportage de François Mazet qui s'entretient avec Jacques Allix.

Duration:00:48:30

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Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone

5/22/2025
Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l’indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s’est dilué en diverses zones d’insécurité. Les civils restant les premières victimes. L’impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones. En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s’est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d’accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d’économie. «Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone», un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck.

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Estonie : la Défense à tout prix

5/21/2025
C’est une ex-République de l’URSS située au nord de l’Europe : l’Estonie, l’un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d’aller encore plus loin. Dès l’année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C’est d’après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l’allié américain. « Estonie : la Défense à tout prix », un Grand Reportage de Nicolas Feldmann. Réalisation : Pauline Leduc.

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Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon

5/20/2025
Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d’une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d’être classé à l’UNESCO depuis 2007. Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l’intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué. «Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon», un Grand reportage de François Mazet,

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Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique

5/19/2025
Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L’enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd’hui, l’inverse est presque de mise : l’État s’inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n’a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s’interrogent. «Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique», un Grand reportage de Cléa Broadhurst et Chi Xiangyua.

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«Le supplément du samedi» du 17 mai 2025

5/19/2025
Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à un mouvement de guérilla islamiste qui sévit en Afrique centrale, l'ADF, un des groupes les plus violents du continent, fondé en Ouganda dans les années 1990 pour évincer le président Museveni, il sévit dans l'est de la RDC. «ADF» est l'acronyme anglais pour Forces démocratiques alliées. Le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale depuis que son chef a prêté allégeance à l'État islamique en 2017. Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd’hui comme la branche de l’État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois. Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix. Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalité Depuis 2021, l’armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l’intérieur du centre. Grand Reportage. Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix.

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«Le supplément du dimanche» du 18 mai 2025

5/18/2025
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, le début de la libération de la parole dans le domaine du sport ivoirien, le déclencheur : le procès de Tadjou Attada, un ex-entraîneur national de taekwondo pour harcèlement moral. En deuxième partie, Guillaume Thibault nous accompagne au coeur du FEMUA (festival des musiques urbaines). Un événement pas seulement musical, mais qui symbolise le partage et l'équité. Côte d'Ivoire: le procès Tadjou Attada, une brèche dans le mur du silence sur le harcèlement sexuel En Côte d’Ivoire, cela a été une première. Une athlète a eu gain de cause contre son entraîneur qui la harcelait. 6 mois de prison ferme et 500 000 francs CFA d’amende : c’est la peine prononcée fin février 2025 contre Tadjou Attada, l’ex-entraîneur national de Taekwondo, qui a fait appel. L’affaire n’est pas finie... il a été condamné pour harcèlement moral et non sexuel, malgré le réquisitoire en ce sens. Mais c'est une victoire pour Mariama Cissé, la plaignante, pour d’autres Taekwondoïstes également et, au-delà encore, pour ces athlètes qui ont du mal à sortir des griffes de leur entraîneur... C’est même une porte qui s’ouvre sur la libération de la parole pour les femmes ivoiriennes. Un Grand Reportage de Youenn Gourlay qui s'entretient avec Jacques Allix. FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musique Angélique Kidjo, Kaaris, Josey, Himra : tous ces artistes ont partagé récemment la scène du FEMUA. La 17è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo s’est déroulée du 15 au 20 avril 2025 en Côte d’Ivoire, à Abidjan puis à Daloa. Avec le temps, cet évènement, créé par les membres du groupe Magic System, est devenu mythique : plus que de la musique et des concerts gratuits, le FEMUA porte et défend des valeurs de partage et d’équité, cherche à faire bouger les lignes politiques locales et sous-régionales. Nous vous proposons donc une plongée au cœur de cet évènement. Un Grand reportage de Guillaume Thibault qui s'entretient avec Jacques Allix.

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Côte d'Ivoire: le procès Tadjou Attada, une brèche dans le mur du silence sur le harcèlement sexuel

5/15/2025
En Côte d’Ivoire, cela a été une première. Une athlète a eu gain de cause contre son entraîneur qui la harcelait. 6 mois de prison ferme et 500 000 francs CFA d’amende : c’est la peine prononcée fin février 2025 contre Tadjou Attada, l’ex-entraîneur national de Taekwondo, qui a fait appel. L’affaire n’est pas finie... il a été condamné pour harcèlement moral et non sexuel, malgré le réquisitoire en ce sens. Mais c'est une victoire pour Mariama Cissé, la plaignante, pour d’autres Taekwondoïstes également et, au-delà encore, pour ces athlètes qui ont du mal à sortir des griffes de leur entraîneur... C’est même une porte qui s’ouvre sur la libération de la parole pour les femmes ivoiriennes. «Le procès Tadjou Attada, une brèche dans le mur du silence sur le harcèlement et les violences sexuelles en Côte d'Ivoire», un Grand reportage de Youenn Gourlay.

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FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musique

5/14/2025
Angélique Kidjo, Kaaris, Josey, Hima : tous ces artistes ont partagé récemment la scène du FEMUA. La 17è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo s’est déroulée du 15 au 20 avril 2025 en Côte d’Ivoire, à Abidjan puis à Daloa. Avec le temps, cet évènement, créé par les membres du groupe Magic System, est devenu mythique : plus que de la musique et des concerts gratuits, le FEMUA porte et défend des valeurs de partage et d’équité, cherche à faire bouger les lignes politiques locales et sous-régionales. Nous vous proposons donc une plongée au cœur de cet évènement. «FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musique», un Grand reportage de Guillaume Thibault.

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