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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

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France

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RFI

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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Language:

French


Episodes
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Cinéma: la réalisatrice Anne-Sophie Bailly s'illustre avec "Mon Inséparable", son premier film

12/25/2024
Notre invitée culture aujourd'hui est la cinéaste Anne-Sophie Bailly. Dans son premier film, Mon Inséparable, sorti en salles ce mercredi 25 décembre, elle brosse le portrait d’une mère célibataire, Laure Calamy, ébranlée par le désir d’indépendance de son fils, un jeune adulte handicapé. Pour en savoir plus sur ce film, cliquez ici

Duration:00:03:18

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Diastème et Alex Beaupain pour la comédie musicale «Joli joli»

12/24/2024
Un écrivain fauché, William Lebghil, tombe amoureux, sans la reconnaître, d'une star de cinéma jouée par la chanteuse Clara Luciani. Des quiproquos vont compliquer leurs retrouvailles, tandis qu'autour d'eux, du producteur de cinéma à la femme de ménage, les personnages vivent toutes les formes d'amour contrariées. Mais toujours en chanson. La comédie musicale « Joli Joli », réalisée par Diastème et mise en musique par Alex Beaupain, assume son côté kitch et rétro. Pour en savoir plus sur la comédie musicale, cliquez ici

Duration:00:04:15

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Pour Raoul Peck, «l'ambition d'Ernest Cole était de photographier la condition humaine»

12/23/2024
Rencontre avec le cinéaste haïtien Raoul Peck. Dans son nouveau film, Ernest Cole, photographe, il reconstitue le destin tragique du photographe Ernest Cole, mort dans l’oubli (en 1990) après avoir documenté la barbarie de l’apartheid, en Afrique du Sud (son pays natal) et la ségrégation aux États-Unis. C'est aussi l'errance de ce lanceur d'alerte, obligé de s'exiler après la publication, en 1967, de son ouvrage, que raconte Raoul Peck. RFI ​​​​​​ : Est-ce que vous vous souvenez de la première photo d'Ernest Cole que vous avez vue ? Raoul Peck : Alors, je me souviens des premières photos, c'était il y a très longtemps à Berlin quand j'étudiais. Le combat anti-apartheid commençait et les photos de d'Ernest Cole circulaient beaucoup parce que c'était la première fois qu'on découvrait les horreurs de l'apartheid à niveau d'homme, à hauteur d'homme et de femme, puisqu’il photographiait son monde à lui. Et en 1966, il quitte l'Afrique du Sud. À jamais, il le sait, il part travailler aux États-Unis. Sauf que sa vie aux États-Unis va être beaucoup moins florissante, beaucoup plus triste. Il est vu, perçu comme photographe noir alors qu’il se veut photographe, comme l'une de ses idoles, Cartier-Bresson. Et son ambition à Ernest Cole, c'était aussi de photographier, comme il dit, la condition humaine. Et pour ça, il faut pouvoir bouger. Or, on ne lui a pas permis de bouger. Vous, Raoul Peck, vous vous êtes mis dans la peau, littéralement, pendant des mois, voire des années, d'Ernest Cool. Vous avez plongé au plus intime de son être, y compris quand vous lui faites dire, mais c'est basé sur votre enquête qu'il a voulu à un certain moment se suicider. Quel portrait avez-vous gardé d’Ernest Cole ? C'est un homme en colère ? C'est un homme en colère, mais c'est un homme, comme beaucoup d'hommes et de femmes que j'ai connus en exil, qui sont perturbés, qui sont tiraillés, brisés par l’éloignement de leur pays, qui souffre très souvent. Donc, il est aussi isolé dans cette société. Que vous soyez en France ou aux États-Unis, Raoul Peck, Haïti vous habite un peu comme l'Afrique du Sud habitait Ernest Cole. Quel regard aujourd'hui, en tant que citoyen, mais aussi en tant que cinéaste, vous portez sur les événements récents en Haïti et le chaos dans lequel le pays est tombé ? Ce n'est même pas un regard que je porte, c'est quelque chose que je vis tous les jours. J'ai des conversations tous les jours avec ce qui se passe, avec des amis, des militants, des acteurs de la société civile en Haïti qui se battent depuis plus de sept ans pour trouver un accord politique qui permette au pays de sortir de cette non-constitutionnalité que nous vivons. Nous n'avons pas eu d'élections depuis plus de sept ans et donc la société civile a tenté et avec beaucoup de difficultés à trouver des solutions politiques pour pouvoir sortir de cette passe. Malheureusement, les partenaires qu'on a en face, y compris les États-Unis, je ne peux même pas dire la France, parce que la France est totalement hors-jeu de cette bataille. Il y a beaucoup de paroles, mais très peu de faits, et on ne comprend pas trop l'attitude de soi-disant des amis d'Haïti, comme se prénomment les États-Unis, l'Europe, la France, le Canada, qui ont bien sûr peur d'entrer dans un bourbier, mais qu'ils ont eux-mêmes favorisé pendant de longues années. À écouter aussiRaoul Peck: «Hiérarchiser les races, c’est la racine de tous les génocides»

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Le plasticien kényan Evans Mbugua fait œuvre de réparation

12/22/2024
Le plasticien kényan Evans Mbugua expose actuellement à Paris, à la galerie ART-Z. Célèbre pour ses peintures sur plexiglas, il a révolutionné sa technique en adoptant notamment celle du vitrage. Une façon symbolique de briser et de réparer les histoires de ses personnages ainsi que celle de son pays. Evans Mbugua est l'invité d'Olivier Rogez. RFI : Bonjour Evans Mbugua, vous exposez vos œuvres jusqu’en janvier prochain à la galerie ART-Z d'Olivier Sultan à Paris. On vous connaît pour vos peintures sur plexiglas. Aujourd'hui, ce qu'on constate, c'est que vous avez brisé ces plexiglas pour les reconstituer. Est-ce que vous voulez en faire des vitraux ? Evans Mbugua : Oui, en fait, je travaille avec ce support, le plexiglas, depuis le début dans cet objectif d’atteindre un jour le stade du vitrail. En fait, à un moment, l’un de mes tableaux s’est cassé, littéralement cassé en deux. C’est donc un hasard alors ? Alors, c'était à la fois un hasard, mais cela faisait un moment déjà que je me demandais si je n’allais pas, un jour, couper mes tableaux. Mais je n'osais pas, j'avais peur et je me disais « quel sacrilège ! Ce n’est pas possible ! ». Et là, hop, il y a un tableau qui se casse. Or, je venais de rentrer d’un séjour en Espagne où j’avais pu voir de près un panneau de vitrail qui était en réparation. Et j'avais remarqué qu’en fait, il y avait plusieurs techniques dessus. Il y avait le plomb, comme on le voit sur l’armature des vitraux, il y avait aussi du fil de fer qui venait renforcer et tenir des morceaux ensemble, etc. Et de retour dans mon atelier à Paris, je me suis mis à utiliser du fil de fer pour réparer et pour assembler les différents morceaux des tableaux que j'avais coupés. Et finalement, je me retrouve à la fois avec ma propre technique de vitrail, et je me retrouve aussi à revisiter le Kintsugi qui est l’ancienne technique japonaise de réparation des pots cassés. Et j'ai vraiment aimé toutes ces influences du monde, des cultures, des traditions qui se sont retrouvées dans mon atelier et sur lesquelles je m'en suis appuyé pour composer les tableaux que je présente ici aujourd'hui. Symboliquement et visuellement, on a le sentiment que vous réparez des personnages puisque les personnes que vous avez peintes sont brisées et reconstituées. Est-ce qu’il s’agit symboliquement de réparer. Vous voulez quoi ? Symboliquement, réparer les blessures de ces gens que vous avez peints ? Je suis en quête d'une certaine réparation personnelle qui est liée à une histoire assez récente que j'ai découvert dans ma famille, qui est aussi liée à l'histoire de mon pays du Kenya, qui est liée au colonialisme et à tout le mal que l'être humain a pu faire dans le passé. Je pense que l’on est amené aujourd'hui à devoir revenir sur le passé. Au lieu de cacher certaines informations, au lieu de vouloir nier certaines histoires, je pense que nous avons le devoir collectivement de revoir l'histoire et de l'assumer, parce qu’elle fait partie de notre ADN. Ce que je veux dire, c'est que je me suis rendu compte qu'il y avait certaines choses qui se sont passées dans les années 1950, 1960, 1970, dans l’histoire de mon pays dont on ne parle pas, dont on ne veut pas parler. Et moi, je veux qu'on puisse en parler, que l’on puisse se réparer psychologiquement les uns et les autres. Parce que, plus on avance et plus les générations futures vont nous poser des questions sur les raisons pour lesquelles nous avons caché des choses. Pourquoi n’avons-nous pas assumé des choses ? Et c’est ce travail de reconstruction de nos identités que je nous invite à faire aujourd’hui. ► Vous pouvez regarder le travail du Kényan, Evans Mbugua sur son site personnel : www.evansmbugua.com

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Benjamin Lacombe: créer de nouvelles sensations de lecture avec la collection Papillon Noir

12/19/2024
Papillon Noir, c'est le nom de la nouvelle collection que lancent les éditions Gallimard en cette fin d'année. Des livres graphiques et trois ouvrages pour démarrer. Deux d'entre eux appartiennent au répertoire littéraire. Il s'agit de l'unique roman d'Oscar Wilde : Le portrait de Dorian Gray et de Carmen, de Prosper Mérimée. Le troisième est une création : Les sorcières de Venise. Benjamin Lacombe, à l'origine de cette collection, est notre invité. Benjamin Lacombe est également l'invité de l'émission Littérature sans frontières sur RFI.

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Le mentaliste Viktor Vincent: «J'utilise mes cinq sens pour donner l'illusion d'un sixième»

12/18/2024
Est-il un magicien ou un psychologue ? Viktor Vincent est mentaliste, actuellement en tournée en France et à l'Olympia à Paris pour deux dates (les 22 et 23 décembre). Il bluffe le public avec son nouveau spectacle intitulé Fantastik, un voyage dans le temps, dans la seconde moitié du XIXe siècle.

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Nabil Ayouch: «Avec "Everybody loves Touda", j'ai voulu rendre leur honneur aux cheikhates»

12/17/2024
Une femme peut-elle chanter la liberté et vivre comme elle l'entend dans le Maroc actuel ? Avec son nouveau film Everybody loves Touda qui sort ce mercredi en salles en France, le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch dresse le portrait d'une «cheikha». Une artiste qui chante la « aïta », un chant marocain traditionnel de résistance, au départ chanté par des hommes et depuis la fin du XIXe siècle par des femmes aussi adulées que, depuis peu, méprisées. À lire aussiCannes: «Haut et fort», de Nabil Ayouch, «une arme fabuleuse» pour la jeunesse marocaine

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Zad Moultaka crie la paix avec Samas, le soleil, à l'Institut du monde arabe

12/16/2024
Samas, Crier la paix. C'est le titre de l'exposition de Zad Moultaka qui vient de s'ouvrir à l'Institut du monde arabe. L'installation créée pour le pavillon du Liban à la Biennale de Venise en 2017 n'a jamais été aussi actuelle dans un monde fracturé, spécialement au Moyen-Orient. L'artiste franco-libanais y dénonce la violence dans une œuvre qui se nourrit de l'Antiquité. Le visiteur entre dans l'installation visuelle et sonore. Dans le fond de la salle, un mur brille de mille feux. Il est recouvert de pièces de monnaie anciennes, symbole du veau d'or et de l'idolâtrie. Face à la puissance de l'argent, est érigé un moteur de bombardier qui représente la violence alors que le chant et la musique s'élèvent pour dire l'humanité. Rencontre avec l'artiste. Pour aller plus loin : Samas, Crier la paix à l'Institut du monde arabe

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Le sculpteur Kokou Ferdinand Makouvia au musée de l'histoire et de l'immigration à Paris

12/15/2024
Le Palais de la Porte Dorée à Paris accueille jusqu'au 9 février 2025 une double exposition inédite intitulée Chaque vie est une histoire. Tout le bâtiment monumental, inauguré pour l'exposition coloniale de 1931 et devenu depuis le musée d'art et histoire de l'immigration, est investi par des artistes. Le musée a proposé une carte blanche à treize plasticiens contemporains dont le sculpteur togolais Kokou Ferdinand Makouvia qui nous fait part de sa démarche. Pour aller plus loin : Carte blanche à 13 artistes plasticiens sur le Palais

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Adnan Joubran, oudiste palestinien du Trio Joubran en tournée mondiale pour la paix

12/12/2024
Ambassadeur de la culture palestinienne, le Trio Joubran, virtuose de l’oud, sillonne le monde à travers une musique entre tradition et innovation. Ces trois frères nés à Nazareth ont conquis les plus grandes salles de concert — du Carnegie Hall à l’Olympia, où ils étaient les premiers Palestiniens à se produire en 2013. Pour leur « Vingt printemps », Samir, Wissam et Adnan Joubran revisitent leur répertoire en compagnie d’un ensemble de cordes et de percussion. Ils rajoutent deux nouveaux titres particulièrement engagés pour la cause palestinienne : « Alternative Silence » et « At Dawn ». Rencontre avec Adnan Joubran, 39 ans, lors du concert à la Philharmonie de Paris. À écouter, notre podcast par Guilhem Delteil« Palestiniens » en 5 épisodes

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«Rêveur, Rêveur», le nouvel album tout en délicatesse de Louis Chedid

12/11/2024
Il est depuis plus de 50 ans l’un des grands noms de la chanson française : l'auteur-compositeur et interprète Louis Chedid vient de sortir son 18ème album intitulé Rêveur, Rêveur. L’auteur de tubes comme « Ainsi soit-il », « Anne, ma sœur Anne » ou « Je me suis fait la belle » parvient — toujours avec des mots simples — à éveiller en douceur les consciences. Louis Chedid est actuellement en tournée en France et sera à l’affiche du Théâtre des Bouffes du Nord à Paris les 13 décembre et 14 décembre. À lire aussiLa biographie de Louis Chedid

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Dans un film, Antonio Fischetti rend hommage à ses camarades tués lors de l'attentat de Charlie Hebdo

12/9/2024
Cette semaine sort en salles en France le documentaire d'un membre de la rédaction de Charlie Hebdo. Le journaliste scientifique Antonio Fischetti rend hommage à ses amis, assassinés, la psychanalyste Elsa Kayat, les dessinateurs Charb, Tignous ou Honoré en se livrant à une autoanalyse très intime. Il a intitulé son film Je ne veux plus y aller maman.

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Musicalism, l’album techno couleurs de DeLaurentis

12/8/2024
Le nouveau projet Musicalism de la chanteuse et compositrice visionnaire de l’électro DeLaurentis, nous plonge au cœur d’une révolution musicale aussi innovante et expérimentale que dansante. Pour cet album-concept, l’artiste toulousaine s’est inspirée de sa synesthésie, phénomène neurologique qui lui permet de visualiser une couleur à chaque son qu’elle entend.

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La photographe béninoise Laeila Iyabo Adjovi expose à la 45e Biennale de Dakar

12/5/2024
Cotton blues, c'est le titre de l’exposition de la photographe béninoise Laeila Iyabo Adjovi, l’une des quelque 60 artistes exposés à l’ancien Palais de Justice de Dakar dans le cadre de la 45ᵉ biennale d’art contemporain Dak’art. Une exploration du coton qui raconte, sous forme de portraits géants, la force des cotonculteurs de l’Atakora, dans le nord du Bénin, malmenés par le libéralisme débridé de la mondialisation. À lire aussiAgnes Brézéphin, Grand Prix de la Biennale de Dakar avec une installation coup de poing sur son inceste À lire aussiÀ la Biennale de Dakar, les artistes font sensation

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Agnes Brézéphin, Grand Prix de la Biennale de Dakar avec une installation coup de poing sur son inceste

12/4/2024
Au Sénégal, c’est l’une des œuvres coup de poing de la Biennale d’art contemporain qui se tient jusqu’au 7 décembre à Dakar. L’installation de l’artiste multidisciplinaire, enseignante au Campus caraïbéen des arts de Martinique, Agnes Brézéphin sur l’inceste dont elle a été victime de l’âge de 9 ans à 24 ans. Cabinet de curiosités – Chambre des merveilles : « Au fil(s) de soi(e) », en collaboration avec l'anthropologue Paola Lavra, a été récompensé par le prix Léopold Sédar Senghor de la Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art. Agnes Brézéphin est au micro de Léa-Lisa Westerhof.

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Zoran et Ludovic Boukherma pour «Leurs enfants après eux»

12/3/2024
Ce mercredi 4 décembre sort en salles Leurs enfants après eux, l’adaptation cinématographique du roman qui avait obtenu le prix Goncourt en 2018. On y suit, de 1992 à 1998, le destin de trois adolescents qui grandissent dans l’est de la France, dans une région qui fut le fleuron de la sidérurgie en France, mais qui subit de plein fouet le chômage et le manque de perspectives. À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesLeurs enfants après eux, une fresque générationnelle adaptée du Goncourt de Nicolas Mathieu

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Dorothée Munyaneza: «Mettre au centre de la scène les femmes afro-descendantes»

12/1/2024
Dorothée Munyaneza, l'artiste britannico-rwandaise, vient de recevoir ex æquo avec le chorégraphe mozambicain Idio Chichava le prestigieux prix européen Salavisa de la danse décerné par la Fondation Calouste Gulbenkian. Et la chorégraphe, qui s'est affirmée dans la danse, vient de créer sa première pièce de théâtre présentée au théâtre des Bouffes du Nord dans le cadre du Festival d'Automne à Paris, au sein d'une tournée en France et en Belgique. Inconditionnelles, une adaptation d'un texte de Kae Tempest, nous emmène au cœur d'une prison pour femmes. À lire aussiCulture africaine: les rendez-vous en novembre 2024

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Virginia Tangvald se plonge dans le passé trouble de son père navigateur

11/28/2024
Née en mer en 1986, Virginia Tangvald grandit au Canada. Après des années dans la musique, elle est devenue réalisatrice. Les Enfants du large est son premier roman. Il est inspiré de sa famille et de son père, le navigateur Peter Tangvald dont le parcours a été souvent marqué par la mort. Un livre éminemment littéraire. « Virginia a vu le jour à bord du bateau construit par son père, Peter Tangvald, célèbre aventurier ayant fait plusieurs fois le tour du monde. De lui, elle n’a aucun souvenir : sa mère s’est enfuie avec elle bébé, avant que son père périsse dans un naufrage qui prendra aussi la vie de sa sœur. Seul survivant, son frère continuera à naviguer jusqu’à disparaître à son tour en mer. De cette histoire de liberté à tout prix, d’errance et de perte, Virginia rassemble les pièces éparpillées sur les quatre océans dans un premier roman sidérant. Une enquête familiale pour conjurer le sort, combler les blancs des archives et ancrer son identité. Une odyssée fascinante, de l’île de Bonaire, à Porto Rico, en passant par Toronto et la Norvège, où la romancière embarque le lecteur sur la trace des siens pour se trouver elle-même. Une ode à ce pouvoir des mots : fixer des vies entre deux eaux. » Présentation des éditions JC Lattès

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Susie Morgenstern remporte le prix de la Grande Ourse 2024

11/27/2024
Le Salon du livre et de la presse jeunesse s'est ouvert ce mercredi 27 novembre à Montreuil, en banlieue parisienne. Pendant une semaine, petits et grands vont pouvoir y découvrir l'ensemble des parutions pour jeunes lecteurs, et rencontrer des auteurs. Pour la 40ᵉ édition de ce Salon, le prix de la Grande Ourse a été décerné à la star de la littérature Jeunesse Susie Morgenstern. Cette autrice née aux États-Unis en 1945 a publié plus d'une centaine d'ouvrages et, comme elle nous l'a confiée, son œuvre est loin d'être terminée. À lire aussiLittérature: pour Susie Morgenstern, «Écrire, c’est respirer»

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Lubna Azabal dans le film «Rabia»: «Ce n'est pas un bourreau comme les autres, cette Madame»

11/27/2024
Poussée par les promesses d'une nouvelle vie, Jessica, une Française de 19 ans, part pour la Syrie rejoindre Daech. Arrivée à Raqqa, elle intègre une mafada, une maison de futures épouses de combattants et se retrouve vite prisonnière de Madame. L'actrice Lubna Azabal incarne cette charismatique directrice qui tient les lieux d'une main de fer, dans le long métrage Rabia, de la réalisatrice allemande Mareike Engelhardt.

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